Sam Gérard, représentant des travailleurs au sein du conseil d’administration de la National Transport Corporation, est convoqué devant un comité disciplinaire mercredi. Ce chauffeur est accusé d’avoir laissé son autobus sans surveillance pendant quatre heures à la gare de Curepipe le 21 mars, après avoir eu pour instruction d’effectuer un voyage Curepipe/Camp-Levieux.
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De son côté, le Workers’ Director nie avoir abandonné son autobus pendant quatre heures. Il explique que ce jour-là, à 6 h 20, il a informé le chef de gare, à travers son receveur, qu’il était disposé à effectuer tout trajet, sauf celui de la ligne 122. Cela fait trois ans qu’il n’effectue pas ce trajet avec un autobus « standard » en raison de l’état de la route. Il dit avoir informé la direction et le conseil d’administration de sa décision. Sam Gérard ajoute qu’après une altercation avec le chef de gare, il a ressenti un malaise et s’est rendu à l’hôpital Victoria, comme l’atteste un certificat médical. Sam Gérard montre du doigt la direction de la National Transport Corporation qui, selon lui, l’empêche de faire son travail de Workers‘ Director. Et ce, à un moment où les travailleurs doivent faire face à plusieurs problèmes.
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