Le rapport de l’Ombudsman pour l’année 2016 relate les circonstances dans lesquelles Thivy Naiken a retrouvé son poste à la tête de la National Art Gallery. Il aura fallu six mois de pression pour que le ministère des Arts et de la culture prenne les mesures nécessaires.
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Le rapport souligne que Thivy Naiken avait été suspendu depuis 2009, mais attendait toujours de retrouver son poste de directeur de la National Art Gallery, après avoir été lavé de tout soupçon. Il avait fallu l’intervention renouvelée de l’Ombudsman, Soleman Hatteea, pour qu’il soit finalement réintégré.
En 2009, Thivy Naiken avait fait l’objet d’une accusation de pot-de-vin proposé à un fonctionnaire. L’affaire avait été instruite en cour jusqu’au 26 mai 2015, quand l’accusation portée contre lui avait été rejetée. Le 6 octobre de la même année, il avait écrit au président du conseil d’administration de la National Art Gallery pour réclamer sa réintégration. Une demande restée sans réponse, motivant son recours à l’Ombudsman.
À la requête de ce dernier, le Permanent Secretary (PS) des Arts et de la Culture a convoqué une réunion spéciale du conseil d’administration le 5 février 2016 pour discuter de l’affaire et prendre une décision. Par la suite, le PS a fait savoir au bureau de l’Ombudsman qu’une décision serait prise une fois un avis légal obtenu. Mais jusqu’au 13 mai, le bureau de l’Ombudsman n’a reçu aucune communication concernant sa demande.
Quatre jours plus tard, le bureau de l’Ombudsman a écrit de nouveau au PS : « In view of the long delay displayed by the Board to take a decision in this case our Office wrote back to the Permanent Secretary on 17 May 2016 and requested him to inform the members of the Board that we were expecting them to meet without any further delay and take a decision forthwith. » S’il était question, à un certain moment, que le board de la National Art Gallery décide de mettre définitivement fin à la carrière de Thivy Naiken en lui proposant une compensation, le 26 juillet 2016, il a été finalement décidé de le réintégrer à son poste de directeur. Deux jours plus tard, le principal concerné a de nouveau assumé ses anciennes responsabilités.
Outre ce cas précis, le rapport de l’Ombudsman fait état de plusieurs autres qui lui ont été soumis durant l’année. Il y en a eu 355 au total, la majorité, soit 252, émanant des ministères et départements et 85 des collectivités locales.
À noter que 82 cas ont été réglés et 45 rectifiés. Pour l’Assemblée régionale de Rodrigues, sur 18 cas examinés 8 ont été réglés. Le rapport souligne aussi que le nombre total des affaires auxquelles l’Ombudsman a donné entière satisfaction s’élève à 135 .
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