Nathalie Dilawah, âgée de 23 ans, représente le meilleur des deux mondes. Cela fait deux mois que la Française, née de parents mauriciens, a été sacrée Miss Franco-Mauricienne. Son rôle est de promouvoir les cultures mauricienne et française. L’étudiante entend bien célébrer Noël avec faste, avec ses parents et des amis de la famille.
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En ce mardi 25 décembre, Nathalie Dilawah déballera ses cadeaux. Noël est une de ses fêtes préférées. « C’est l’occasion de nous réunir autour d’un bon repas et de partager un moment agréable avec nos proches. Noël est à la fois religieux et festif. La veille, nous sommes allés à l’église de Montmartre à Paris et nous avons assisté à la messe de minuit. De beaux chants de Noël ont résonné dans la magnifique église. Nous observons cette coutume depuis plusieurs années », confie Nathalie Dilawah, qui vit à Nanterre.
Elle, qui a vu le jour à Clichy et a grandi à Paris, a aidé sa mère à préparer le dîner du réveillon de Noël. Au menu : poulet au four, riz parfumé, plateau de fruits de mer, verrines de saumon et bûche de Noël. Cela fait 35 ans que les parents de Nathalie Dilawah se sont installés en France. Son père est originaire de Petit-Raffray et sa mère de Poudre d’Or Hamlet.
Le frère aîné de la jeune femme est également né en France, mais cela fait trois ans qu’il vit à Maurice. « Mes parents se sont assurés que mon frère et moi restons en contact avec la culture mauricienne et les valeurs de l’hindouisme à travers la nourriture et la langue. Ils parlent couramment le bhojpuri à la maison », partage-t-elle. La jeune femme avoue qu’elle comprend la langue même si elle ne la maîtrise pas à l’oral. Nathalie est fière de ce brassage culturel. Elle a été élue Miss Franco-Mauricienne le 21 octobre 2018 au Salon des Miroirs à Paris. Elle succède à Sindy Speurt, devenant ainsi la deuxième Miss Franco-Mauricienne. Détentrice d’une licence en finance, elle ne s’attendait pas à remporter la couronne. Elle figurait parmi les dix prétendantes au titre.
« Je me suis inscrite au concours vers la fin du mois d’août. J’ai été retenue lors des auditions organisées par Geeta Sabita Ajodha, présidente du comité organisateur de Miss Franco-Mauricienne, mais j’ai commencé les entraînements le 6 octobre. Les filles étaient les unes plus belles que les autres. Je pensais me hisser parmi les dauphines. J’étais surprise quand on a annoncé que j’étais la Miss Franco-Mauricienne 2018-19 », dit-elle. Nathalie Dilawah ajoute qu’elle a aussi eu la chance de bénéficier du soutien et des précieux conseils de ses amis qui exercent comme mannequins en France.
Le monde de la mode et du mannequinat l’a toujours fascinée dès son plus jeune âge. Son entourage lui a toujours conseillé de s’essayer au mannequinat, car elle a le physique pour cela, du haut de ses 1 m 77. « Je suis la seule de la famille à être aussi grande », dit-elle. Son père l’encourageait à porter de belles robes et à être élégante en toutes circonstances. Elle a pris goût au maquillage et aux escarpins. Elle observe les top-models des défilés pour apprendre des techniques.
Bien qu’elle n’ait jamais fait du mannequinat, elle s’est présentée au concours de Miss Franco-Mauricienne, qui est d’ailleurs le premier auquel elle participe. « Le soir du 21 octobre, j’ai pris plaisir à défiler. Je me suis amusée. Cette expérience m’a fait comprendre que j’étais déjà gagnante, même si je ne remportais pas la couronne et l’écharpe. Au premier défilé, tous les regards étaient braqués sur moi et l’audience m’encourageait. J’avais le trac, mais je me suis vite habituée à la scène », confie Nathalie Dilawah qui se décrit comme une fille timide. Le concours lui a permis de renforcer sa confiance en elle.
Son rôle, en sa qualité de Miss Franco-Mauricienne, consiste à promouvoir la culture mauricienne en France et la culture française à Maurice. En sus de cela, elle est invitée à partager son expérience dans d’autres pays. Tout récemment, la Miss Franco-Mauricienne 2018-19 a été invitée à l’ambassade du Pakistan en France pour parler de Maurice. « En France, ils sont nombreux à apprécier ceux originaires des îles. Maurice est d’autant plus considérée comme une île paradisiaque et ils veulent en savoir plus », raconte-t-elle.
Elle étudie en ce moment pour devenir cadre médical. Ce métier lui permettra de réaliser un rêve d’enfance et d’aider les patients, surtout au niveau relationnel. Elle aime faire du social et de la natation. Nathalie Dilawah vient à Maurice au moins une fois par an.
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