Moustass Leaks - Yassin Buglow : «Si bizin dessann twa nou pou dessann twa»

Avant les élections générales, Anas Ibne Yassin Buglow s’était présenté aux Casernes centrales, où il avait dénoncé des personnes qui seraient derrière les enregistrements des Moustass Leaks. Le jeudi 5 décembre, cet habitant de Vallée-Pitot, âgé de 38 ans, a porté plainte, car il dit craindre pour sa sécurité. Il avance que durant la journée de jeudi, alors qu’il marchait à la rue Souillac en direction de la rue Brabant, à Port-Louis, il a été accosté par deux personnes. L’un avait été arrêté à la suite de ses dénonciations.

Il accuse ces deux personnes de l’avoir menacé. « Seki tonn fer ar mo boss li pa bon. E si bizin dessann twa nou pou dessann twa. Akoz twa nou finn sorti lor kosion. » Le plaignant a jouté que les deux personnes l’ont bousculé et ont pris la fuite.

Craignant pour sa sécurité, il a porté plainte au poste de police des Casernes centrales. La police a ouvert une enquête et visionnera les images des caméras de surveillance qui couvrent l’endroit où cet incident aurait eu lieu. C’est sur la base de sa déposition et de celle de Rakesh Gooljaury, le 2 novembre, que Sherry Singh et ses proches – Jamirouddin Yeadally, Kaviraj Ramjhuria, Nadeem Varsally et Leevy Frivet - avaient été arrêtés par l’ex-Special Striking Team. Yassin Buglow, un ancien collaborateur de One Moris, parti qu’il avait rejoint, avait relaté qu’il avait vu plusieurs personnes dans le bureau de One Moris. Celles-ci auraient manipulé des bandes audio qu’il soupçonne être des montages des Moustass Leaks.