Modifications non autorisées: un millier d’automobilistes sous le coup de sanctions

Dans une semaine, le Desk spécial de la National Transport Authority (NTA) dédié aux propriétaires de véhicules qui ne sont pas en règle sera fermé. À partir de cette date, ceux coupables de petites infractions, telles les modifications non-signalées apportées à leurs véhicules, ne seront plus exemptés de poursuites. Un millier d’automobilistes sont en danger de poursuites, assure la NTA. « Mille personnes ont pris rendez-vous, mais ne sont jamais venues », confie Koshik Reesaul, commissaire de la NTA. Il s’agit de propriétaires de véhicules modifiés illégalement qui ont pris rendez-vous pour mettre leur véhicule en règle. Sauf qu’ils ne se sont pas montrés le jour fixé pour l’examen au centre de fitness. Ces derniers ont donc jusqu’au mercredi 15 juin pour se manifester.

Ce qu’ils risquent s’ils ne respectent pas ce délai ?

« Nous allons référer tous les dossiers à la police et ce ne sera plus de notre ressort », explique Koshik Reesaul. Soit la police est satisfaite des informations fournies par les propriétaires concernés et leur permet de revenir à la NTA avec un mémo pour se mettre en règle, soit elle peut procéder à l’inculpation de ces propriétaires. L’exercice a toujours dépendu de la bonne volonté des propriétaires à se manifester. Il est fort possible que d’autres aient modifié leur véhicule et n’aient pas pris de rendez-vous avec la NTA. « Ceux-là auront à renouveler leur fitness tôt ou tard, prévient Koshik Reesaul. Les inspections sont désormais faites de manière minutieuse et ils auront à s’expliquer. » La NTA examine entre cinquante et soixante véhicules par semaine à son Desk spécial. Un chiffre en baisse comparé au moment où le scandale a éclaté, lorsque 150 à 250 rendez-vous étaient fixés toutes les semaines.