Bernard Maigrot clame haut et fort son innocence dans le meurtre de Vanessa Lagesse. « I am placing my life in your hands », a-t-il déclaré devant le juge Lutchmyparsad Aujayeb en Cour d’assises ce mercredi 17 juillet, avant le début de la plaidoirie entourant sa sentence. L’homme d'affaires a soutenu qu’il n'avait aucune raison de tuer une personne pour laquelle il avait beaucoup de respect. Il a également avancé qu’il ne jouit pas d’un état de santé stable et qu’il rencontre des difficultés pour vivre en prison. Il avait été trouvé coupable pour le meurtre de la styliste Vanessa Lagesse par un jury, avec un verdict de 7 contre 2, le 27 juin dernier.
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Bernard Maigrot est également revenu sur son arrestation par l’équipe dirigée par le feu surintendant Prem Raddhoa. Il affirme qu’il a été victime de torture et forcé à faire des aveux. Sur un ton ému, et presque au bord des larmes, l’homme de 63 ans a évoqué l’état de santé de son épouse, qui souffre d’un cancer depuis 2005. Il a ajouté que, pendant plusieurs années, il n’a pas pu être à ses côtés alors qu’elle suivait des traitements en France. Ses affaires et sa réputation ont également souffert depuis 2001. Il a expliqué que, depuis 23 ans, il n’a pas pu vivre comme un homme libre. Il a demandé la clémence de la cour.
Après Bernard Maigrot, c’était au tour de son fils Adrien de témoigner en cour. En pleurs, le jeune homme a expliqué que son enfance avait été volée par cette affaire et que sa famille vit un véritable cauchemar.
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