Meurtre de Mamade Issoof Elauhee : Tarzan purgera 30 ans de prison 

Vigeshwar Bholahm, surnommé Tarzan, purgera 30 ans de prison. Condamné le 2 mars 2017 pour le meurtre de Mamade Issoof Elauhee, il a fait appel contestant sa condamnation et la sentence jugée excessive. Le Full Bench de la Cour suprême a rejeté son appel et maintenu la peine infligée. 
Vigeshwar Bholah, habitant de Surinam d’une vingtaine d’années, était poursuivi aux assises pour le meurtre de Mamade Issoof Elauhee, un quinquagénaire, le 16 juin 2012, à Rochester Falls, Surinam. Il avait plaidé non coupable, mais avait été jugé coupable à l’unanimité du jury. Il a été condamné à 30 ans de prison par le juge Benjamin Marie-Joseph. 

Dans le box des accusés, il y avait également Bassoodev Ketwaroo, alias Popette. Cet habitant de Surinam, d’une vingtaine d’années, avait plaidé coupable du meurtre. Il avait écopé de 23 ans de prison par le juge Benjamin Marie-Joseph. 

Sentence non excessive

Dix points d’appel avaient été avancés par les hommes de loi de Vigeshwar Bholah. Ce dernier avait affirmé qu’il aurait dû être jugé dans un procès séparé et écoper de la même sentence que son complice. Le Full Bench, composé du chef juge Kheshoe Parsad Matadeen et les juges Nirmala Devat et Rita Teelock, ont conclu que la sentence n’est, en aucun cas, excessive. Ils ont rejeté les points d’appel et confirmé la peine de 30 ans de prison. 
Les deux hommes étaient poursuivis pour avoir tué leur camarade de beuverie, Mamade Issoof Elauhee, le 16 juin 2012, à Rochester Falls. Ils ont avoué avoir voulu faire main basse sur l’argent de leur ‘ami’. 

laissé pour mort

Bassoodev Ketwaroo et Vigeshwar Bholah avaient frappé Mamade Issoof Elauhee à coups de gourdin. Le premier nommé avait pris Rs 150 se trouvant dans la poche du défunt, il avait gardé Rs 100 pour lui et remis Rs 50 à Vigeshwar Bholah. Les deux hommes ont ensuite abandonné le corps du quinquagénaire près d’une cave située au pied de la cascade. C’est la présence de mouches et l’odeur nauséabonde émanant du cadavre qui ont alerté les habitants. 
Le juge Benjamin Marie Joseph avait souligné que les deux hommes n’ont montré aucune compassion envers le défunt et qu’ils l’ont battu et laissé pour mort comme un animal.