Un tout-terrain de couleur noire a été repéré à Albion quelques instants après le meurtre de Janice Farman, 47 ans, jeudi soir.
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Ce, à partir du visionnement de la bande d’une vidéo surveillance. Que faisait ce véhicule à cette heure de la nuit à cet endroit ? C’est une des pistes qu’explorent les limiers de la Western Division dans le sillage de cette enquête.
Les enquêteurs soupçonnent que ce véhicule, dont la plaque d’immatriculation a été prélevée, peut avoir véhiculé les trois cambrioleurs avant que ces derniers ne repartent au volant de la voiture de location de l’Écossaise. Ce véhicule appartiendrait à un videur déjà connu des services de police pour ses implications dans des cambriolages. La Nissan Tiida de location de la victime avait été retrouvée à Trois Mamelles. Pour les enquêteurs, il se pourrait que le véhicule ait pu récupérer les suspects, une fois la voiture abandonnée. Pour être sûrs, les limiers vérifient la plaque minéralogique.
L’autre suspect dans le collimateur de la police, faisant partie d’un gang des hautes Plaines-Wilhems, n’a pas encore été interpellé. Une autre équipe d’enquêteurs continue d’explorer l’entourage de la victime. L’absence de traces d’effraction dans la maison de la victime à Albion intrigue les enquêteurs. Jean Baptiste Moutou, 35 ans, l’ex-époux de la victime, a une nouvelle fois été convoqué dans les locaux du CID à Rose-Hill, samedi. Les communications de ce jeune entrepreneur, à la tête du Janice Group qu’il a mis sur pied avec son ancienne épouse, intéressent les enquêteurs. Son cellulaire a été remis aux limiers pour être décrypté.
D’autre part, lors de son audition, l’enfant adoptif de l’Écossaise a soutenu aux enquêteurs qu’il a cru reconnaître la voix d’un des suspects.
En parallèle, les enquêteurs de la MCIT ont interrogé celui qui gère la compagnie de location de voitures. Les limiers voulaient savoir si les paiements pour la location de la Nissan Tiida avaient pris du retard. Le gérant a expliqué que Janice Farman était une cliente régulière de la compagnie de location de voitures depuis environ quatre ans. Toutefois, pour ce qui est des paiements, c’est la compagnie qui emploie l’Écossaise qui se chargeait de payer chaque mois le véhicule de location. Les paiements se faisaient par virements bancaires.
À la lumière de ces informations, le gérant a été autorisé à partir. Aucune piste n’est laissée au hasard par les enquêteurs afin de mettre la main sur les auteurs de ce crime atroce.
Le premier époux de la victime, apprenons-nous, est attendu au pays. C’est une fois dans l’île qu’une décision sera prise si l’Écossaise sera rapatriée ou si ses funérailles auront lieu à Maurice.
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