Metro Express : quatre mois de tests pour les trains

C’est en juillet 2019 que l’installation des rails du Metro Express sera complétée. Les premiers trains qui seront en circulation arrivent, eux, en juin. Il y aura des tests poussés pendant quatre mois avant qu’ils ne soient mis en opération sur le trajet de la première phase.

Publicité

<\/scr"+"ipt>"); //]]>-->

L’installation de 2 770 rails de 18 mètres se fait en ce moment dans le cadre de la première phase de l’installation du Metro Express. L’exercice a débuté à Richelieu et s’étendra ensuite à Beau-Bassin et Barkly. La pose des rails sera achevée d’ici juillet de l’année prochaine, car les trains arrivent en juin, affirme un proche du dossier. Par la suite, des tests seront effectués sur les trains de juin à septembre. Ce n’est qu’après ces tests que le train sera opérationnel, affirme-t-il.

C’est la compagnie espagnole Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles qui fournira les trains. Ils seront du type Urbos 100 Light Rail Vehicles (LRV), avec des semi-low floors comprenant chacun sept modules. Chaque LRV aura une capacité totale d'environ 400 passagers. Au total, 18 LRV seront mis en service sur le tracé Curepipe/Port-Louis, huit seront opérationnels lors du lancement de la phase 1, c’est-à-dire celle qui reliera Rose-Hill et Port- Louis, prévu à partir de septembre/octobre 2019.

Au sein de la société Metro Express, on indique que le LRV est conçu pour être écologique et économe en énergie, sans pollution ni émission de gaz à effet de serre. « Il aura des dispositifs d'économie d'énergie pour un système de contrôle d'éclairage avec des détecteurs de présence. Les trains sont conçus avec des matériaux choisis en fonction de leur recyclabilité selon les exigences de la Singapore Corporation Enterprise », indique notre source. Elle souligne qu’aux heures de pointe, le Metro Express aura besoin de 21 mégawatts.

« L’électricité sera générée à partir de sources photovoltaïques. Jusqu’à présent, rien n’est prévu en ce qui concerne les panneaux sur le toit des gares ou des trains. Cela car le système photovoltaïque augmente l'énergie nécessaire pour propulser le train et la puissance générée par les systèmes photovoltaïques n’est pas suffisante pour la traction », explique notre source.