Dans l’industrie du transport en commun, on ne parle plus – du moins pour l’instant – de menace de grève en protestation contre le projet Metro Express.
Publicité
À travers leurs syndicats, les travailleurs ont présenté un mémoire aux autorités pour demander des garanties, notamment sur la sécurité d’emploi. Le document déposé le jeudi 17 août par le Front Commun Transport s’articule autour de cinq points essentiels. L’une des priorités des syndicalistes : une rencontre tripartie.
« Nous souhaitons avoir une réunion tripartie qui regroupera les syndicats, le patronat et le gouvernement. Nous voulons des garanties en ce qu’il s’agit de nos conditions du travail et de nos droits acquis », confie la syndicaliste Gessiyka Frivet.
Les autres points avancés par les syndicalistes : ils souhaitent des garanties en écrit sur les risques de licenciements. À ce sujet Gessiyka Frivet fait le commentaire suivant : « Le responsable du projet Metro Express aurait dit sur une radio privée le mercredi 17 août qu’environ 20 % de passagers de certaines lignes d’autobus voyageront par le métro. De ce fait, notre gagne-pain est menacé. Nous voulons des garanties », insiste-t-elle.
C’est le jeudi 24 août que les syndicalistes rencontreront le ministre du Transport, Nando Bodha. Ils seront accompagnés de leur panel d’avocats, annonce encore Gessiyka Frivet.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !