« Le bureau du Directeur des Poursuites Publiques est venu avec des raisons principales pour dire qu’il n’y a qu’un seul témoin et qu’il ne détient aucune matière corroborant ses preuves, lesquelles sont faibles », a déclaré Me Rouben Mooroongapillay, autre avocat de Sherry Singh, après la libération sous conditions de ce dernier, ordonnée ce soir par la Week-End Court.
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L’ex-CEO de Mauritius Telecom, Sherry Singh, et quatre autres suspects ont été arrêtés vendredi dans l’affaire « Moustass Leaks » sous deux accusations provisoires : « Misuse of Fake Profile » et « Prohibition of Acts of Terrorism ». Ils ont tous été libérés sous conditions.
Ils ont été arrêtés après une déposition de l’homme d’affaires Rakesh Gooljaury au Central Criminal Investigation Department (CCID), accusant Sherry Singh et son équipe de l’avoir fait chanter. Dans sa déposition, Rakesh Gooljaury a déclaré que l’ancien CEO de Mauritius Telecom lui avait fait écouter un extrait des enregistrements des « Moustass Leaks » et exprimé son intention de les rendre publics pour nuire aux personnes concernées. Gooljaury affirme que Singh a utilisé ces « révélations » pour le contraindre à collaborer et regagner les faveurs de certains membres proches du pouvoir, menaçant de divulguer les enregistrements en cas de refus. Les cinq suspects nient en bloc ces allégations.
Une autre personne a fait une déposition dans cette affaire. Il s’agit de Yassin Buglow, un habitant de Vallée-Pitot. Ce "financial consultant" de profession, avait adhéré à One Moris, lancée par Sherry Singh. Il dit avoir été présent dans le bureau de One Moris au moment où des montages des contenus multimédias connus sous le nom de « Missier Moustass Leaks » se faisaient. Il a également fourni des détails sur le rôle des divers hommes de confiance de Sherry Singh, impliqués, selon lui, dans ce mécanisme.
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