Un jeune de 21 ans a écopé de six mois de prison pour maltraitance sur son père, âgé de 60 ans. Le jeune homme l’avait tabassé, bien que ce dernier avait obtenu un « Protection Order » contre lui.
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Cet habitant d’Argy, Flacq, répondait de cinq accusations devant la cour intermédiaire : vol avec violence, possession d’articles volés, conduite d’un véhicule sans l’autorisation du propriétaire, violation d’un « Protection Order » et « using an information and communication service for the transmission of a message which is of a menacing character ». Le 18 juillet 2018, le magistrat Sacheen Boodhoo l’a condamné à six mois de prison et à une amende de Rs 500.
La vie du père a basculé depuis que son fils est devenu adepte à la drogue synthétique. Le sexagénaire vit avec son fils à Flacq depuis qu’il est séparé de son épouse. Son autre fils réside avec son ex-femme.
Le 26 janvier 2018, le fils a fait main basse sur Rs 2 000 appartenant à son père. Il avait également pris la moto de son père sans son consentement. Le sexagénaire n’a rien pu faire face à ces actes. Son fils s’est aussi montré très violent vis-à-vis de son père.
Violences et menaces
Le 28 janvier 2018, l’accusé a agressé son père bien que ce dernier ait un « Protection Order » contre lui. L’ordre avait été émis le 16 février 2017 par le tribunal de Flacq . Le jeune homme avait été poursuivi pour violation de cet ordre et agression sur son père. Les abus du fils ne se sont pas arrêtés là. Le 5 février 2018, il a téléphoné à son père et a proféré des menaces de mort contre lui.
Ayant assez des abus de son fils à son égard, le père a fini par le dénoncer à la police, ce qui a mené à son arrestation.
Lors du procès, l’accusé a présenté des excuses à son père et à la cour. Il a avoué avoir été très violent envers son père. Il a expliqué que sa vie n’est pas stable depuis la séparation de ses parents. Le jeune homme a déclaré qu’il a agi de cette façon, car il était sous influence de la drogue et de l’alcool.
Vu les circonstances de cette affaire et les violences subies par le père, la cour est d’avis qu’une peine d’emprisonnement est justifiée dans ce cas.
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