Faits Divers

Maison close : travaux communautaires pour trois masseuses

Station de Beau_Bassin Un policier du poste de Beau-Bassin avait infiltré le salon de massage.

Trois jeunes femmes ont échappé à une peine de prison devant la cour intermédiaire. Condamnées le 7 décembre 2017 à purger chacune six mois de prison pour avoir vendu leurs charmes dans un salon de massage à Beau-Bassin en 2012, leurs peines respectives ont été commuées en travaux communautaires.

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Les accusées sont deux jeunes femmes âgées de 18 et 19 ans au moment des faits et habitant Eau-Coulée. La troisième était âgée de 34 ans et demeurait à Plaine-Verte. Elles avaient plaidé coupables d’avoir aidé à opérer une maison close en échange de Rs 200 et Rs 500.

La plus jeune des accusées travaillait dans le salon comme masseuse pour un salaire mensuel de Rs 5 500. Elle a été arrêtée après une opération piège. Un policier s’est fait passer pour un client le 29 mars 2012. Il lui a demandé un « massage particulier ». Elle s’était dévêtue et avait invité le policier au lit contre paiement de Rs 500. Au même moment, le salon a été perquisitionné par une équipe de policiers.

Propriétaire complice

Dans sa version à la police, la masseuse explique avoir reçu des directives du propriétaire du salon de massage de proposer des activités sexuelles aux clients venus se faire masser. Elle a ajouté qu’elle devait remettre au propriétaire une partie de l’argent perçu sur ses activités.

L’autre jeune fille, elle, a expliqué que le 23 mars 2012, elle a reçu Rs 400 pour une fellation sur un client. Le 27 mars 2012, elle a eu des relations sexuelles avec deux clients du salon et a obtenu Rs 1 400 au total. Dans les deux cas, elle a remis l’argent au propriétaire du salon. Outre cette somme, elle perçoit un salaire mensuel de Rs 5 000.

La troisième masseuse a expliqué qu’elle percevait un salaire mensuel de Rs 5 000 pour son travail. Elle a reçu Rs 400 pour avoir masturbé deux clients, soit le 26 et le 28 mars 2012. Les trois femmes ont fait des aveux à la police. En cour, elles ont plaidé coupables.

La magistrate Adila Hamuth a commué leurs peines en travaux communautaires après réception d’un rapport d’enquête sociale qui s’est avéré favorable aux trois accusées.

 

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