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Lutte contre les trafiquants de drogue - SAJ : «Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais réintroduit la peine capitale»

saj Le No 3 du gouvernement a concédé que la force policière manque d’équipements pour combattre la drogue synthétique.

Le ministre Mentor, sir Anerood Jugnauth, remet la peine de mort sur le tapis. Il a de nouveau fait part de sa position concernant le recours à la peine capitale. C’était mardi à l’Assemblée nationale, lors de sa réponse à la Private Notice Question (PNQ) axée sur la sécurité et la situation relative au trafic de la drogue.

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«Le nombre de crimes, de cambriolages et autres délinquances liés à la drogue ne cesse d’augmenter ces dernières années.» Tels sont les propos du leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, tenus mardi, lors de sa PNQ adressée au ministre Mentor. S’appuyant sur les chiffres récemment publiés par le Bureau des Statistiques, il a interrogé le numéro 3 du gouvernement sur l’insécurité grandissante. Dans sa réplique, sir Anerood  Jugnauth a souligné que la lutte contre la criminalité ne concerne pas uniquement la force policière. « Comme j’ai mentionné lors de mon intervention à l’examen du Budget, la question de Law & Order est une des priorités de ce gouvernement. Les délits criminels ne cessent d’évoluer à travers le monde et c’est une immense responsabilité. Nous ne devons pas laisser la force policière seule dans ce combat », a-t-il soutenu dans sa réponse liminaire.

Xavier-Luc Duval l’a ensuite interrogé sur la Sentencing Policy contre ceux accusés de possession de drogue. Il s’est référé au rapport du Drug Observatory qui évoque 68 % d’arrestations en 2017 liées à la  possession de drogue. Sir Anerood a rétorqué que « tout d’abord, ce sont les trafiquants de drogue qui devront être réprimés. Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais réintroduit la peine capitale pour les trafiquants. » Le leader de l’opposition a tenté de clarifier son point en mettant l’accent sur les peines infligées à ceux qui ont été arrêtés pour possession. Mais le ministre Mentor persiste et signe. « Sans des trafiquants, personne n’aurait été arrêtée pour possession. » Le ministre Mentor a aussi concédé, à maintes reprises, que la police souffre d’un manque d’outils pour mener à bien la lutte contre le trafic de la drogue synthétique.

Alors que le leader de l’opposition évoquait un manque de confiance de la population vis-à-vis du service de police, sir Anerood a mis cet état de chose sur le dos de l’ancien gouvernement. Le ministre Mentor s’est même demandé s’il n’y a pas lieu de nommer un Ombudsman for the Police Force.

 

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