Louis John Brant Vivien contre-attaque. Cet homme de 40 ans conteste la décision de la juge Karuna Devi Gunesh-Balaghee devant la Cour suprême. Celle-ci avait émis, le 24 mars 2023, un ‘Unexplained Wealth Order’ à son égard.
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Cette décision de la juge des référés fait suite à une requête de l’Integrity Reporting Services Agency (IRSA), après la saisie de Rs 5 078 182,20 par la brigade antidrogue (Adsu) chez cet habitant de Goodlands, le 3 novembre 2016. La juge Gunesh-Balaghee avait aussi ordonné à la Financial Intelligence Unit (FIU) de déposer cet argent sur le compte bancaire de l’IRSA. Elle avait estimé qu’il était clair que Louis John Brant Vivien n’avait pu expliquer la provenance de cet argent.
L’IRSA s’était appuyée sur les articles 14 et 16 de la Good Governance and Integrity Reporting Act pour demander un ‘Unexplained Wealth Order’ contre le quadragénaire.
Le 12 avril 2023, Louis John Brant Vivien, alias John Brown, a réagi. Il a fait appel de cette décision à travers ses hommes de loi, Me Tisha Shamloll-Bhoyroo et Kaviraj Bokhoree (avoué) devant la Cour suprême. Il a déposé cinq points, notamment que la juge a commis une erreur en déterminant que tous ses fonds constituaient une richesse inexpliquée sur la base d’une simple preuve par affidavit. Le quadragénaire est d’avis que la juge a failli à considérer la question soulevée par ses avocats, selon laquelle l’affaire devrait être renvoyée à la Cour suprême pour statuer. Il estime aussi que la juge s’est trompée en concluant qu’il n’avait pas fourni un rapport complet concernant les sources entourant l’argent saisi par la police. L’appel de cet habitant de Goodlands est dirigé contre l’IRSA. Le Commissaire de police et la Financial Intelligence Unit (FIU) sont cités comme codéfendeurs dans cette affaire.
«Pas de documents»
D’autre part, l’IRSA avait soutenu, devant la juge des référés, que Louis John Brant Vivien n’avait pu fournir des explications sur la provenance de la somme de Rs 5 078 182. 20, saisie le 3 novembre 2016, à son domicile, à Goodlands, par la brigade antidrogue.
De son côté, dans un affidavit, le quadragénaire avait expliqué qu’il avait été revendeur de pierres, de ferraille, de détergents et de légumes, entre autres, depuis 2008. Or, quand l’IRSA lui avait demandé des documents pour établir la provenance de son argent, John Brant Vivien avait fourni un document intitulé : « Statement of affairs ». L’IRSA lui avait aussi accordé un délai de 10 jours pour fournir plus de preuves, mais en vain
Par ailleurs, Louis John Brant Vivien fait face un procès formel devant la Financial Crimes Division (FCD), une unité de la cour intermédiaire. Il répond d’une accusation de blanchiment d’argent. Délit commis le 3 novembre 2016 à Goodlands. Le procès sera appelé le s2 août 2023.
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