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« Les miracles existent » (Marca), « Le plus grand comeback de tous les temps » (The Sun): la presse européenne manquait de superlatifs jeudi pour saluer l'exploit du FC Barcelone en Ligue des champions, un 6-1 humiliant pour un Paris SG qui pourrait ne pas s'en remettre.
Quatre buts de retard à combler: aucune équipe ne l'avait jamais fait en C1. Mais « il ne faut jamais dire jamais », rappelait le quotidien sportif espagnol Marca, sur son édition numérique, après le coup de sifflet final. « C'est ça, le Barça », complètent les Allemands de Bild.
De fait, le Barça n'est pas n'importe quel club et il a fait vivre l'enfer au Paris SG mercredi dans un Camp Nou fort de 96.290 spectateurs, arrachant dans les derniers instants, avec trois buts en sept minutes, une qualification inespérée pour les quarts de finale de la Coupe « aux grandes oreilles » (0-4, 6-1).
« A 4-1, le Barça a mené une offensive épique, qui sera racontée pendant des siècles et des siècles », s'enflammait AS, l'autre quotidien sportif espagnol. « Quelque chose de magique est arrivé. Quelque chose de totalement impensable. Et pourtant, Barcelone l'a fait », renchérissait The Guardian, outre-Manche.
« Apothéose ! »: alors qu'ils avaient encaissé 4 buts au match aller, sans en rendre un seul, ce sont bien les Barcelonais qui disputeront les quarts de finale de la Ligue des champions, « à l'issue d'un match pour l'histoire, de ceux qui ne s'oublient jamais et qui se transmettent de pères en fils » rêvait Sport, le journal sportif catalan.
Luis Suarez dès la troisième minute, Andrés Iniesta poussant Layvin Kurzawa au contre-son-camp (40e) puis Neymar provoquant un penalty transformé par Lionel Messi (50e), son 11e but de la saison en Ligue des champions (94e en carrière): les Barcelonais ont fait vivre un terrible calvaire à des Parisiens aussi brouillons et inhibés qu'ils avaient été ambitieux et appliqués à l'aller.
Malgré tout, les hommes d'Unai Emery pensaient avoir fait le plus dur en marquant ce fameux but à l'extérieur, par Edinson Cavani, à la 62e minute... Mais Neymar a relancé les Barcelonais en inscrivant deux buts en trois minutes, à la 88e, sur un coup franc en pleine lucarne puis sur penalty (90e+1) alors que le stade ne semblait plus y croire.
Et, au bout du temps additionnel, dans une ambiance assourdissante, c'est Sergi Roberto qui a offert la qualification au Barça (90e+5).
Pour le PSG, quart de finaliste de la compétition reine lors des quatre dernières saisons, c'est un sort logique au vu de l'adversaire. Mais c'est une sacrée déception au vu du match aller.
« Le Paris SG n'oubliera jamais ce qui lui est arrivé le 8 mars 2017 ! », ironisait d'ailleurs Sport. Un avis partagé par la presse française et notamment le quotidien sportif L'Equipe, qui barrait sa une d'un seul mot jeudi matin: « Inqualifiable ».
« Le PSG a vécu l'un de ses pires cauchemars. Le club champion de France s'est sabordé au Camp Nou, pour concéder une défaite mémorable », avait asséné le journal dès le coup de sifflet final, dans son édition numérique.
Et « c'est tout le projet parisien qui est désormais menacé par cette humiliation », craint même le journal à sa une.
« Fessé par le Barça, le PSG pourrait ne pas se remettre de cette élimination honteuse », renchérissait le quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France, dans son édition internet: "En trois semaines, ce club est passé de l'extase au désastre, du paradis à la crise profonde, le rendant minable, dépouillé, KO".
Du côté de Nasser Al-Khelaïfi, le patron du PSG, passé sous pavillon qatari fin 2011, on ne semblait pourtant pas annoncer de révolution de palais mercredi soir: « C'est un cauchemar pour tout le monde. Trois buts en sept minutes, c'est très, très difficile, mais on va continuer ».
Quant à Unai Emery, l'entraîneur espagnol du club, arrivé à Paris pour offrir au club un trophée européen mais incapable de faire mieux que Laurent Blanc, limogé après la sortie de route du PSG en quart de finale l'an passé, contre Manchester City, il devrait encore garder sa place. Pour l'instant au moins...
« Ce n'est pas le moment pour en parler, on va se calmer. Après le match, tout le monde était énervé. Ce n'est pas une question pour le moment, ce n'est pas l'émotion qui va dire cela », a seulement lâché M. Al-Khelaïfi après la rencontre.
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