Le jugement a été prononcé, le mercredi 18 décembre 2019, en cour intermédiaire. Thesy Steven Robertson a obtenu le bénéfice du doute dans le cadre du procès intenté à son encontre pour l’agression mortelle du nourrisson de son ex-compagne. Toutefois, la cour a référé l’affaire au Directeur des poursuites publiques (DPP) pour toute action appropriée contre la mère, Marie Natasha Winnie Mootoo, en raison des circonstances accablantes entourant la mort du nourrisson.
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Thesy Steven Robertson, un soudeur de 31 ans, était accusé d’avoir agressé le nourrisson de son ex-compagne. Le délit aurait eu lieu le 16 décembre 2015 à Roche-Bois au domicile du couple. Le soudeur avait plaidé non coupable et était défendu par Me Alwin Juwaheer. La poursuite était représentée par Me Pooja Autar-Callichurn, State Counsel. La petite Anna Julia Mootoo, âgée de huit mois, avait rendu l’âme à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo quatre jours après son hospitalisation. L’enfant portait plusieurs cicatrices, dont des brûlures à l’estomac. Les médecins légistes, Sheila Prasad Jankee et Maxwell Monvoisin, avaient conclu que le décès résultait de « cranio cerebral injuries ».
Dans son jugement, la magistrate Adeelah Hamuth a expliqué qu’il n’y a aucune preuve démontrant que Thesy Steven Robertson avait infligé des coups à l’enfant. Toutefois, elle a référé l’affaire au DPP pour toute action appropriée concernant la mère, Marie Natasha Winnie Mootoo. Cela en raison des circonstances aggravantes entourant la mort du nourrisson, mais aussi suite à la plainte déposée par la belle-sœur de Thesy Steven Robertson, Marie Lucie Romilda Richard. Elle avait rapporté à la police deux semaines avant la mort du nourrisson que la petite pleurait sans arrêt nuit et jour et que c’est suite à son insistance auprès de la mère du bébé que l’enfant a été transportée à l’hôpital.
La cour a noté que la version de Marie Natasha Winnie Mootoo n’était pas claire concernant la raison pour laquelle elle n’a pas sollicité une assistance médicale quand elle a vu la bosse sur la tête de son enfant. De plus, ses versions dans les dépositions à la police et en cour ne corroboraient pas. « She is without any doubt part of a false story about what really happened and her conduct has made it impossible for the truth to emerge », a souligné la magistrate.
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