Elle ne comprend plus ce qui se passe. Lucie M., 21 ans, est perplexe. Cette coiffeuse de Pointe-aux-Sables vivait en concubinage avec un individu qui l’aurait abandonnée avec une fillette sur les bras.
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« Mon concubin m’a abandonnée avec un bébé. Il a pris l’avion pour refaire sa vie ailleurs. J’ai déclaré ma fille. Trois ans après, j’ai déménagé de Rose-Belle pour emménager à Pointe-aux-Sables. Lors de ce déménagement, l’acte de naissance de ma fille s’est égaré. Je me suis rendue au bureau de l’état civil pour en avoir un autre », relate Lucie.
En rentrant chez elle, cette mère célibataire a constaté que le nom de son concubin figurait sur l’acte de naissance comme étant le père de l’enfant. « Comment est-ce possible ? Rien ne prouve que ce soit une erreur. Cet acte a été fait intentionnellement. Ma fille a été déclarée à mon insu par mon concubin, alors que j’ignore où il se trouve », s’indigne Lucie. Cette dernière s’est tournée vers Xplik ou K pour trouver une solution.
Consentement de la mère
Contacté, un responsable du bureau de l’état civil explique qu’il faut étudier la chronologie des événements pour déterminer l’issue de cette affaire. « Pour rectifier l’acte de naissance d’un mineur, il nous faut le consentement de la mère. Pour les enfants majeurs, leur consentement est essentiel. Dans le cas d’une mère célibataire, nul ne pourra se présenter comme étant le père de l’enfant sans le consentement de la mère », précise le responsable. Lucie M. a été invitée à se rendre au bureau de l’état civil pour s’expliquer avant qu’elle ne puisse réclamer une rectification.
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