À l’Escalier: une odeur putride envahit le Morcellement Tagore

Après les averses du week-end dernier, les habitants du morcellement Tagore à l’Escalier sont aujourd’hui incommodés par une odeur nauséabonde et les moustiques. Ils font appel aux autorités.Après les grosses averses enregistrées le week-end dernier, huit familles du morcellement Tagore, à l’Escalier, sont incommodées par une odeur nauséabonde et une prolifération de moustiques. C’est une scène de désolation qui s’offre à nos yeux. Huit familles de l’Escalier ont été victimes d’inondations à la suite des grosses averses. Provisions, meubles, appareils électroménagers et autres effets personnels ont été détruits. Il aura fallu l’intervention des sapeurs-pompiers de Coromandel, Curepipe, Quatre-Bornes, Mahébourg et Riche-en-Eau pour évacuer l’eau accumulée. Barlen Caroopen, 58 ans, était sur l’antenne d’Xplik ou K lundi. Il tire à boulets rouges sur les autorités. Selon lui, « le gouvernement est entièrement responsable de ce qui s’est passé le week-end dernier dans le Sud ». « En 2010, raconte-t-il, les habitants de l’Escalier étaient confrontés à une situation similaire. Ma voiture était sous les eaux. Nous voici en mai 2016, mais rien n’a été fait. Il y a trois semaines, des inspecteurs sont venus sur les lieux, mais aucune décision n’a été prise. Aujourd’hui, nous souffrons de leur incurie. Après l’inondation, il faut subir les odeurs nauséabondes et les moustiques. »

Pas de soutien

De son côté, Jean Noël Mathieu déplore le fait qu’aucun député de la circonscription ne se soit déplacé pour leur rendre visite et leur exprimer  son soutien. Selon ce père de famille, le problème d’accumulation d’eau découle de l’absence de drains. Sollicitée, Sandhya Boygah affirme compatir aux malheurs des habitants. Selon la Parliamentary Private Secretary, le gouvernement a prévu un projet d’envergure dans cette région. Le projet a été approuvé en 2015. « Le 12 avril, cinq consultants étaient sur place et ont soumis leurs recommandations. On s’attelle à trouver une solution. Il faut trouver un point de sortie (outlet) pour évacuer cette eau. Les autorités ont fait construire un drain sur un kilomètre de long. Je peux vous assurer que les travaux bougent assez vite », a déclaré Sandhya Boygah.