Son rêve est devenu réalité. L’artiste Jean-Claude Gébert a toujours voulu lancer un album mettant son pays à l’honneur. Il y est parvenu. Le lancement officiel de « À l’île Maurice » a eu lieu mercredi dernier, à l’hôtel Hennessy Park, à Ébène.
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On se souvient de lui comme animateur à la station nationale de radiotélévision. On le connaît aussi comme imitateur. Mais c’est surtout en tant que chanteur que Jean-Claude Gébert s’est illustré. Il vient de lancer son dernier album intitulé « À l’île Maurice ». Celui-ci comprend 15 titres écrits, arrangés et produits par l’artiste lui-même. « J’ai tout fait sur cet album. C’est pour cette raison que je le considère comme mon bébé. » Jean-Claude Gébert a voulu que son second album solo soit plus hétéroclite que le précédent. « Il contient plusieurs styles de musique. Les mélomanes y retrouvent du seggae, du séga, du Rock-n-Roll, du Bossa Nova, entre autres. J’ai tenu à ce que cet album plaise à un maximum de personnes. » La musique est un univers qui n’est pas étranger à l’ancien animateur radio. Dès son plus jeune âge, il a commencé à manier des instruments. « Je devais avoir quatre ans quand mes parents m’ont offert un harmonica. Selon eux, j’ai rapidement commencé à en jouer. Puis j’ai eu ma première guitare à l’âge de 12 ans. Je me suis, par la suite, offert un clavier. Mais la chanson a toujours été présente dans ma vie. À l’âge de 16 ans, je faisais déjà partie d’un orchestre appelé Black Dominos. » Après quelques cassettes, Jean-Claude Gébert a sorti un premier album sur CD en 2005. « J’ai transformé la chanson ‘Dragostea din tei’ du groupe Ozone pour en faire une version en kreol qui avait pour titre : ‘Nou maye’. Cette reprise a tellement bien marché qu’un producteur réunionnais m’a encouragé à sortir mon premier album. Je l’ai fait et il a été exclusivement commercialisé à La Réunion. » Toutefois, étant amoureux de son île, l’artiste voulait à tout prix sortir un album dédié aux Mauriciens. « Je suis un vrai patriote. J’aime mon pays. C’était donc très important pour moi de sortir un album pour le peuple mauricien. » C’est ainsi qu’est né « À l’île Maurice. » À l’achat de l’album, en vente à Rs 200, il est possible de remporter des prix. « Nous avons intégré des coupons cadeaux dans certains albums. Les plus chanceux peuvent remporter des prix, comprenant des dîners, des déjeuners, voire des séjours dans des hôtels réputés. »
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