Le moteur de son van noyé : sa compagnie d’assurances ne veut pas payer pour le remplacer

Le van de Rajcoomar M., un entrepreneur de 36 ans, a été emporté par les flots en mai dernier. à la suite de cet incident, le moteur du van a été endommagé. Cet habitant de Médine Camp-de-Masque réclame à Phoenix Insurance, son assureur, une indemnisation pour réparer son véhicule.

« Pour remplacer le seul moteur de ma fourgonnette Toyota Hiace, il me faut débourser Rs 350 000. Le moteur ne prend plus. Un expert de l’assureur est venu pour un constat. Il a demandé au mécanicien de démonter minutieusement le moteur », raconte Rajcoomar.

Les frais de réparation coûteront Rs 44 250, selon le constat dressé par l’expert en question. Mais après déduction de Rs 15 000 pour excess, la compagnie d’assurances n’indemnisera en fin de compte que Rs 29 250 au client.  

« Je n’ai pas besoin de l’argent de l’assurance. Je veux que mon assureur répare mon véhicule, dont le moteur est toujours démonté. Ce van est mon gagne-pain. Depuis qu’il dort au garage, je ne peux subvenir aux besoins de la famille. Le moteur ne peut être réparé, selon les explications du mécanicien. La seule solution : remplacer le moteur par un autre. Ce que l’assureur ne veut pas entendre », s’indigne Rajcoomar.

« Pourtant, la police d’assurance indique bien qu’elle couvre tous les frais lorsque le véhicule est affecté par un cyclone ou des inondations. »

«Acte de négligence»

La rédaction a interrogé un responsable de la Phoenix Insurance pour avoir plus d’éclaircissements. « Je ne vois pas de quel droit vous m’interrogez ainsi, nous a-t-il lancé. Vous travaillez pour le Citizens Advice Bureau (CAB) ? » a-t-il répondu, peu amène.

Puis le responsable s’est calmé avant de répliquer : « Le client a délibérément traversé une flaque d’eau accumulée sur le chemin, ce qui a endommagé le moteur de son van. Nous ne pouvons l’indemniser au total, l’incident s’étant produit par sa faute et par sa négligence. »

Notre rédaction lui a demandé s’il était présent au moment des faits pour affirmer si le client a délibérément endommagé le moteur de son véhicule. Aucun commentaire, sauf : « Si le client n’est pas d’accord, on ne peut rien faire. »