Le Grand Journal – à l’aube du 49e anniversaire de l’Indépendance : l’avenir de Maurice décortiqué

Quel avenir pour le pays et pour la prochaine génération ? Jean Luc Emile a réuni un panel d’invités lors de l’émission du Grand Journal du jeudi 9 mars. Shirin Gunny-Boisvenu, directrice de Made in Moris, Axel Ruhomaully de Moris Dime et Arjoon Mohit du Rotary Club de Beau-Bassin ont exposé leurs analyses sur le futur du pays. Selon leurs dires, l’entrepreneuriat devrait être privilégié.

Pour Shirin Gunny-Boisvenu, le label Made in Moris a déjà un bilan positif. « Les produits locaux permettent de créer plus d’emplois et nous devons produire encore plus pour l’avenir, même si les consommateurs deviennent exigeants », a-t-elle souligné. En ce qui concerne les risques de l’entrepreneuriat, la directrice de Made in Moris met l’accent sur l’ouverture du marché : « Il y a des entreprises qui ont déjà mis la clé sous le paillasson mais l’ouverture du marché peut nous sauver. Il ne faut pas se focaliser uniquement sur les îles avoisinantes mais viser également d’autres continents. Il faut d’ores et déjà inculquer les prises de risques aux jeunes. Qui ne tente rien n’a rien… » « Il faut continuer à rêver. » C’est ce qu’a affirmé Axel Ruhomaully. Selon le représentant de Moris Dime, il faut encourager la jeunesse pour les années à venir. « Nous devons construire un avenir meilleur et il faut laisser les jeunes rêver. L’espoir est là et avec l’ouverture sur l’extérieur, nous pouvons créer plus de liens. »

Arjoon Mohit a, pour sa part, souhaité un changement du système actuel afin de permettre aux jeunes d’avancer. « Actuellement nous avons en moyenne un diplômé chômeur par famille. Certains jeunes optent pour l’immigration mais d’autres, avec des certificats en main, sont toujours pessimistes quant à l’avenir. Il faut encourager les jeunes à lancer des entreprises. »