Moment de grande fierté pour les parents de plus d’une soixantaine de boursiers des derniers examens du Higher School Certificate (HSC). En guise de félicitations pour leur remarquable performance, les boursiers ont reçu des cadeaux des mains de la ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun Luchoomun, le lundi 5 août, au Atal Bihari Vajpayee Tower, à Ébène.
Après avoir félicité les lauréats, Leela Devi Dookun Luchoomun les a encouragé à se lancer dans des filières d’études novatrices, essentielles pour faire face aux exigences et besoins de l’industrie 4.0. « Face à cette évolution sociale et économique, qui est de plus en plus rapide, il faudra s’adapter aux nouvelles méthodes d’apprentissage, voire s’aligner et se réaligner aux changements pour faire les métiers du futur », a-t-elle fait ressortir. Cela, tout en soulignant l’importance de développer une flexibilité intellectuelle et de nouvelles compétences auprès de la jeune génération.
Rappelant la décision du Premier ministre Pravind Jugnauth quant à l’éducation tertiaire gratuite à Maurice, la ministre a invité les étudiants à profiter pleinement de cette opportunité. Cela, tout en évoquant brièvement la révision des allocations qui sont désormais attribuées par son ministère aux enfants dont les parents ont de faibles revenus. La ministre en a aussi profité pour inviter les élèves souffrant d’un handicap à postuler pour les cinq bourses qui ont été mises à leurs dispositions.
En guise de conclusion, elle a fait valoir le sens du patriotisme auprès des boursiers qui s’envoleront sous peu à l’étranger pour entamer leurs études tertiaires. La ministre n’a pas manqué de leur demander de retourner au pays après leurs études en vue d’apporter à leur tour, leur contribution pour le développement économique et social de Maurice.
De Rodrigues à Maurice - Yvans Heeroo (19 ans) : «Cette bourse ne pouvait mieux tomber»
Boursier additionnel, Jean Heeroo est originaire de Citronnelle. Il entamera sous peu des études en Ressources humaines à l’Université de Maurice. Âgé de 19 ans, il ambitionne de devenir le gérant de sa propre compagnie.
Face à la précarité, il confie qu’il n’a jamais baissé les bras. Patience et persévérance ont été les clés de sa réussite. « Ma première tentative était catastrophique. Mais l’année ensuite, j’ai redoublé d’efforts et ils ont fini par payer », se réjouit-il.
Ses parents, dit-il, n’ont pas les moyens de financer ses études tertiaires. Sa mère travaille la terre et son beau-père est éboueur. « Cette bourse ne pouvait mieux tomber », conclut-il.
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