Daniel Gopee, 24 ans, est admis à l’unité des soins intensifs de l’hôpital Victoria de Candos. Dimanche, cet habitant de la NHDC, Bambous, a été agressé par son beau-frère, Michael Augustin, 27 ans. À l’origine de la rixe : un sabre égaré. Arrêté, le suspect est passé aux aveux.
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La bagarre s’est jouée sous le regard impuissant d’Alicia, 21 ans, sœur de Daniel. Dimanche, le couple était à la maison, Daniel aussi. « Michael avait emprunté un sabre », explique la jeune femme. « Il le réclamait. Il l’avait placé sous le lit et disait qu’il ne le voyait plus. Je lui ai dit que je ne savais pas où il était, il a haussé le ton. »
Son frère Daniel n’aurait pas supporté cette situation. « Mon frère a vu comment mon époux agissait. Il n’a rien dit, puis il n’a pu se retenir. Il a demandé à Michael de se calmer », explique la sœur de Daniel. Son époux n’a rien voulu entendre. « Linn dire mo frère, get sa pas rentre ladans entre mwa ek mo fam sa ! » Il n’en fallait pas plus pour que les choses dégénèrent.
Daniel, rouge de colère, est parti chercher un sabre. « Il est revenu avec un autre sabre, menaçant mon époux. Ils s’injuriaient. Je me suis retrouvée au milieu d’eux » lâche Alicia. Puis, les deux hommes l’ont bousculée et se sont retrouvés face-à-face. « Mon époux a pris une chaise et a frappé mon frère. Puis, alors que Daniel avait la tête baissée, Michael s’est saisi d’un bâton et lui a assené un coup violent. Il s’est effondré, la tête ensanglantée. »
Atteint au crâne
Jean, père de Daniel, a accouru. Avec Michael, ils l’ont transporté à l’hôpital de Candos. « Dès qu’il a déposé mon fils à l’hôpital, mon gendre a fui » explique Claudine, mère de la victime. Atteint au crâne et à l’épaule, son fils a subi une délicate opération. Il est sous respiration artificielle aux soins intensifs.
La police de Bambous a arrêté le beau-frère, mardi. Michael Augustin a reconnu les faits. Il a passé la nuit en cellule policière. Mercredi, en cour de Bambous, il a été inculpé de « serious assault ».
Daniel a repris connaissance mercredi. « Depuis dimanche, je ne mange plus, je ne dors plus. Mon gendre est un être violent. Il nous a déjà tous frappés: ma fille, moi-même et maintenant mon fils », confie Claudine Gopee. « Il vient de sortir de prison. À sa sortie, il nous a suppliés de l’héberger et, après un mois, ses mauvais travers ont repris le dessus. Je ne veux plus le voir chez moi. »
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