La mort d’un vigile de 72 ans : la police retient la thèse d’agression sauvage à Ébène

Louis Raymond Berthelot, un vigile de 72 ans, emportera le secret de sa mort dans la tombe. Ce qui est apparu au départ comme une chute accidentelle, est maintenant traité comme un cas d’homicide. La MCIT a pris le relais pour tenter de mettre la main sur son agresseur.

Louis Raymond Berthelot a passé 15 jours aux soins intensifs avant de succomber à ses blessures. L’autopsie a conclu que  cet habitant de Chebel a été victime d’une agression sauvage. Il travaillait alors comme gardien sur un chantier à Ébène, Rose Hill.

C’est sa relève qui  avait découvert la victime   inconsciente dans une mare de sang. Le vigile a aussitôt informé la police. Le septuagénaire portait de graves blessures. Il a été conduit d’urgence à l’hôpital Victoria de Candos et n’a jamais repris connaissance.  Les policiers de Rose-Hill ont retrouvé un morceau de bois maculé de sang dans la pièce où a été découverte la victime.

D’abord, les enquêteurs ont privilégié la thèse d’une chute accidentelle pour expliquer les blessures reçues par le vigile, qui n’a jamais pu donner sa version des faits. Durant deux semaines, Louis Raymond Berthelot a lutté pour sa survie avant de décéder jeudi matin. L’autopsie a conclu à un traumatisme crânien occasionné par un coup reçu à la tête. Il portait des blessures sur d’autres parties du corps. Des éléments qui confirment la thèse d’un homicide. Les membres du Scene of Crime Office ont effectué des prélèvements sur le site à Ébène. Les enquêteurs ont récupéré le portefeuille de la victime qui contenait Rs 250.  À la lumière de tous ces éléments, il a été décidé de confier l’enquête au Major Crimes Investigation Team.

 Jean Marc, 45 ans, le fils de la victime et des proches gardaient espoir que le blessé se remettrait de ses blessures, mais en vain.

«  Cela fait des années que mon père travaillait comme vigile, malgré son âge avancé et en dépit des objections de la famille. Mais il n’en faisait qu’à sa tête. Depuis qu’on l’a retrouvé, il n’a jamais repris connaissance. À un moment donné, il semblait donner des signes d’une amélioration », souligne son fils aîné. Hélas, son état s’est vite dégradé et il n’a pas survécu.

La victime était une personne « hautement appréciée », indiquent  ses proches. Ses funérailles sont prévues ce vendredi matin.