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La garde rapprochée du PMO éclaboussée

« Missie Moustass » a mis en ligne sur YouTube, samedi, des conversations présumées entre Ken Arian, Sanjiv Ramdenee et Zouberr Joomaye.
  • Le ralentissement délibéré de la connexion Internet évoqué dans deux nouvelles bandes sonores

Deux nouvelles bandes sonores ont été mises en ligne sur la page YouTube « Missie Moustass », le samedi 26 octobre. Dans une première vidéo, les personnes ciblées sont Sanjiv Ramdenee, beau-frère du Premier ministre, Pravind Jugnauth, et Zouberr Joomaye, Senior Advisor au Bureau du Premier ministre (PMO). La seconde vidéo concerne ce dernier et Ken Arian, actuellement CEO d’Airport Holdings Ltd (AHL) et ancien Senior Advisor au PMO.

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Ces deux enregistrements de présumées conversations téléphoniques ont trait aux émeutes qui avaient éclaté à Camp-Levieux, et dans d’autres endroits du pays, à la suite de l’arrestation de Dominique Seedeeal, plus connu comme Darren L’activiste. S’ils sont authentiques, ils dateraient du 27 avril 2022.

On y entend que les conversations portent sur une tentative de ralentissement délibéré du réseau internet du pays, en invoquant un problème sur le câble sous-marin SAFE, pour que les gens ne soient pas informés de ce qui se passe à Camp-Levieux. « Fode ki nou kapav met enn issue teknik. Sherry kapav ed nou », demande l’un des protagonistes, en faisant référence à Sherry Singh, alors CEO de Mauritius Telecom. L’autre personne répond que « ce n’est pas aussi simple que ça ». 

Il est aussi question de la difficulté de retracer le téléphone de Dominique Seedeeal. « Orange pa pe donn okenn coup de main. To avoy nimero orange, to kapav locate, mem si li tegn. (…) Maharaja li dan so rwayom. Pa kone ki li pe fer. (…) Mo dimann li si pa kapav ralanti zafer-la enn kout. Li dir mwa pa kapav fer sa… ». Ce refus de collaborer aurait été ainsi été référé en plus haut lieu pour que des actions soient prises.

Sollicité, Ken Arian n’a pas souhaité réagir. Zouberr Joomaye devait, pour sa part, affirmer qu’il doit d’abord prendre connaissance des faits avant de pouvoir réagir. « J’ai déjà porté plainte à la police la semaine dernière par rapport aux premières bandes sonores. Je laisse la police faire son enquête », affirme-t-il.

 

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