La douane se penche sur les risques internes de corruption

La Mauritius Revenue Authority (MRA) a lancé, mardi à la Customs House a Mer Rouge, un atelier de travail de quatre jours sur les risques de corruption au sein de la douane. L’atelier intitulé « Corruption Risk Mapping workshop » a vu la collaboration de deux expertes de la World Customs Organisation : Nadja Kammerzell et Ilka Everhan. Le directeur de l’Independent Commission against Corruption (ICAC) Luchmyparsad Aujayeb a aussi participé a l’exercice. Les discussions visent à mieux cerner les secteurs d’activités de la douane qui sont le plus à risque de corruption. Prenant la parole, Sudhamo Lal, directeur général de la MRA, a souligné que son organisation « a déjà un cadre de gestion de l’intégrité consistant, entre autres, à la présentation obligatoire d’une déclaration des avoirs des employés de la MRA quand ils  rejoignent l’organisation. L’exercice est ensuite répétée chaque trois ans. Le directeur des affaires internes veille également à ce que les déclarations des avoirs des employés ne révèlent pas d’enrichissement illicite. Le no 1 de la MRA explique que son bureau lancera bientôt un système de gestion centralisé qui enregistrera, à travers Internet,les plaintes du public. Le directeur général de l’Icac, Luchmyparsad Aujayeb, a salué l’initiative de la MRA et invite les corps parapublics à suivre l’exemple. Soopayah Narrainen, directeur des affaires internes de la MRA, a soutenu que cet «‘exercice est recommandé à toutes les autorités fiscales. Nous espérons, d’ici la fin de l’année financière, introduire un registre comportant la liste des risques de corruption par secteur. »