La direction pointée du doigt pour «mauvaise gestion» La MPA au bord de la crise

La direction de la Mauritius Ports Authority (MPA) est pointée du doigt pour « mauvaise gestion » par les employés de l’organisme. Les raisons évoquées : la privatisation du service de remorquage, la gestion du personnel, ou encore le mauvais calcul pour le paiement de pensions aux employés à la retraite, entre autres. Aruna Bunwaree Ramsaha, la directrice de la MPA p.i, dit être au courant de la grogne des employés. Mais elle nous dirige vers la cellule de communication de l’organisme.

« Nous nous faisons beaucoup de soucis », avancent des employés de l’organisme, sous le couvert de l’anonymat. Ces derniers, qui crient à la « mauvaise gestion de la MPA depuis près d’une année », sont d’avis que l’organisme doit se réinventer, pour ne pas sombrer. « On craint le pire », disent-ils. Selon des employés, la direction de l’organisme doit à tout prix traiter les dossiers brûlants, afin de « désamorcer la crise » qui secoue l’organisme depuis plusieurs mois.

Le département des ressources humaines est également égratigné. Selon les employés, « les officiers ne peuvent répondre aux exigences du personnel ». « Comment se fait-il qu’il y ait des irrégularités autour du paiement des pensions et du temps de service (‘Lump sum’) des employés à la retraite. Le président de la Maritime Transport and Port Employees Union (MTPEU), Tirth Purryag, a d’ailleurs envoyé une correspondance à la direction de la MPA en ce sens. Cela, fait-on comprendre, afin de réclamer des explications. Une vérification des pensions versées durant ces trois, voire cinq, dernières années, est vivement réclamée. « Le directeur des ressources humaines doit répondre de ses actes », souligne-t-on.

« J’ai eu vent que quelque chose se trame. Mais veuillez vous adresser à notre cellule de communication pour plus de détails », fait comprendre Aruna Bunwaree Ramsaha, la directrice de la MPA p.i. 

La cellule de communication de l’organisme, qui a été contactée par téléphone, nous a demandé d’envoyer nos questions par courriel et a dit que le nécessaire sera fait afin que nous puissions avoir une version en début de semaine. Affaire à suivre.