La Gambling Regulatory Authority subira une refonte complète. Il s’agit de mieux équiper cette organisation pour aller à la chasse aux Rs 800 millions détournées annuellement à travers des paris illégaux.
« La restructuration devrait se faire d’ici la fin de l’année. La Gambling Regulatory Authority (GRA) est sous-équipée et souffre d’un manque d’experts pour faire son travail de manière optimale. Nous comptons y remédier », confie un proche du dossier au niveau de l’hôtel du gouvernement.
De nouvelles unités verront ainsi le jour. Parmi celles qui devront augmenter l’efficacité de la GRA, il y a l’Integrity and Intelligence Unit qui aura pour tâche de procurer l’expertise et la logistique, afin que la GRA puisse enquêter convenablement quand il y a des soupçons de tricherie.
Une autre unité devra se consacrer exclusivement au déroulement des courses hippiques. « Nous voulons attraper ceux qui trichent. Nous allons nous lancer dans le recrutement d’experts dans le domaine. Un appel à candidatures international sera lancé bientôt », explique notre source.
La GRA embauchera aussi des professionnels pouvant identifier des appareils trafiqués. « Aujourd’hui, le personnel n’a pas l’expertise nécessaire pour pouvoir reconnaître des appareils qui ont un double usage et les propriétaires des maisons de jeu le savent. Ils en profitent », explique notre interlocuteur.
Le marché des paris dépasse largement les Rs 5 milliards de chiffre d’affaires chaque année. Le gouvernement perçoit environ Rs 2 milliards en termes de taxes et de frais de licences. Même si cette somme est colossale, il est un fait que les caisses de l’État accusent un manque à gagner qui serait de Rs 800 millions. Ce déficit trouve sa source dans des paris illégaux et d’autres fraudes encore. En restructurant en profondeur la GRA, le gouvernement espère bien pouvoir faire entrer cet argent dans ses caisses.
Les Britanniques Peter Scotney et Benn Gunn ont recommandé la restructuration de la GRA dans leur rapport soumis au Bureau du Premier ministre le 3 juin dernier. Ils l’ont rédigé en tant que consultants pour le gouvernement qui leur avait demandé de faire des propositions concernant l’application des recommandations de la commission d’enquête sur les courses hippiques dans un document final déposé l’année dernière.
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