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The Jugnauth wave: A year after

A Modi Wave swept BJP to power over the 1.3 billion Indians in 2014. A similar Jugnauth Wave swept MSM & Co. to power over the 1.3 million Mauritians later that year.
Admittedly a huge difference in scale but at the United Nations, for example, it’s still the democracy of «one country – big or small – one vote». For example, India is planning 100 smart cities by 2020, we are doing 8 (M.Atchia, Le Mauricien, June 2015). In its expert analysis of Modi’s and the BJP’s first year, The Economist found two major defects despite some success in his promise to « bring India good times ». The first is the pace of reform. Modi thinks he has time on his side and unpopular decisions, such as changing labour laws and privatization, can wait. The second is his belief that he and his ‘not that strong’ team of ministers and parliamentarians can do it alone. Both defects described above can apply to our lepep government. The second defect (‘they can do it alone’) can be easily fixed with some humility to identify and accept weaknesses in their team and wisdom from the Prime Minister to make the right choices of people to strengthen the ruling team. Ministries such as those of Finance, of Health, of Education (too large despite having an able minister) and certainly the PM’s office itself need strengthening by bringing in the best available and willing talents from the private sector, from United Nations and the banks, from the diasporas. It can be done. Existing laws and institutions (or development of new ones) require research, analysis consultations and debate before being voted in and implemented. This takes time and precipitation is the worst enemy of planning. Take as example the question of land (and lagoons), their optimal utilization, traditional and planned, the preservation of soil fertility, the control of building, etc. as well as allocation of common (state) lands and the development of an overall master plan for land utilization in Mauritius, backed by laws and enforcement agencies to ensure respect of rules. How long and what energy (and competencies) will that require? And this is only one sector. Take energy, take food self-sufficiency, take education and training, etc.

Rêves d’une Maurice meilleure

« Nous voilà repartis dans nos fantasmes de grandeur », disait Shenaz Patel dans l’hebdomadaire Week-End du 18 octobre 2015. Dans la rubrique « Fenêtres », la journaliste Shenaz Patel s’offusque de la tendance de certains politiciens, et non des moindres, à nous parler de leur vision de faire de Maurice un « Singapour ou autre Dubayy ». Il y a quelques années, on nous ressassait avec des clichés comme « Tigre de l’océan Indien, Suisse de la Mer des Indes », ainsi que « pays phare » de cette région. Chaque pays a sa propre spécificité et culture, ainsi que ses propres atouts et mœurs. Shenaz Patel écrit, avec raison, que le vrai atout de Maurice, c’est la créativité des Mauriciens. Elle dit, par exemple, qu’on a su inventer dans notre langage la « goyave de Chine de … France ». Pourquoi donc ne pouvons-nous pas tracer notre propre chemin? Pourquoi « vouloir n’être que de pâles copieuses » de certains pays qui ont réussi économiquement ? À trop vouloir imiter Singapour, «Maurice s’est considérablement enlaidie et souffre déjà d’asphyxie » avec tout ce bétonnage de notre territoire. Singapour au contraire a su développer son caractère de ville-jardin, sous la férule d’un Lee Kuan Yew. Nous le faisons à notre manière propre, et avec cette Vision 2030 (qui est déjà au stade de développement en projets concrets nous avançons à grand pas). Bien qu’étant un petit État insulaire, Maurice a réussi son développement économique avec en filigrane cette stabilité sociale et politique qui est souvent citée en exemple, surtout en Afrique. Tout cela est dû, en grande partie, à une démocratie vivante, à une presse libre, ainsi qu’à une débrouillardise très mauricienne.

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Soon one year in office will come. After one year in power the Jugnauth Government is up for self evaluation, as well as external appraisals which can be very useful, leading to a strengthening where weaknesses exist, change and new initiatives where gaps and holes exist. That could include a proper cabinet reshuffle, including redefining some portfolios in needed cases (Health, Finance, External affairs, Culture). November 2015 could be the month for such appraisals. [row custom_class=""][/row]
 

L’effet boomerang d’une décision présidentielle contestée

[padding-p-1 custom_class=""][/padding-p-1] Texte: Le MMM fustige Maya Hanoomanjee (l’express du 16 octobre 2015). Commentaire: Concédons d’emblée que le mot  « manipulé » est assez ambigu pour désigner autant l’anodin que le plus répréhensible. La manipulation demeure bénigne quand il s’agit d’une simple influence. Exemple : la publicité manipule les masses, au point de leur faire préférer ethniquement telle boisson gazeuse plutôt qu’une autre. Il y a manipulation plus grave quand un Arthur Neville Chamberlain, pro-nazi notoire, s’en va signer l’infamant accord de Munich de 1938 avec son gourou, Adolphe Hitler. Cela lui vaut le  surnom de Chamberlin que lui colle sur le dos son farouche adversaire, Winston Churchill. Un Speaker de notre Assemblée nationale perdrait son temps à vouloir relever toutes les expressions inappropriées en séance parlementaire. Il peut se contenter d’enquêter et de porter son jugement arbitral sur les seules plaintes, parvenant par les procédures prévues, jusqu’à sa présidence  arbitrale. Mais s’il y a accusation à l’encontre d’un député, il doit y avoir défense du parlementaire ainsi accusé. Tout président-arbitre serait mal venu d’entendre un seul son de cloche, surtout si c’est celui de son camp politique. Un pugilat à huis clos car intra muros (le bureau parlementaire présidentiel), alternant les arguments accusateurs et défensifs, et même énervements de part et d’autre, nous aurait épargné le spectacle sauvage car peu civilisé d’honorables parlementaires défiant l’autorité présidentielle devant les caméras de la chaîne nationale de télévision. Nous pouvons être d’accord ou pas avec un verdict de la présidence parlementaire, mais il y a une manière civilisée de le faire, d’autant que celle-ci nous invite à procéder de la sorte. Suivons donc les procédures prévues à cet effet et venons avec une contestation bien pensée, bien étayée, la tête froide. Évidemment nous atteindrons plus  sûrement notre objectif escompté de démontrer que toute présidence arbitrale ne possède pas pour autant le privilège de l’infaillibilité. Après tout l’erreur est humaine et peut-être même féminine. Nous avons dit « présidence arbitrale ». Sur le terrain, l’arbitre doit demeurer le maître absolu même quand il se trompe, surtout  quand il se trompe. Si vous contestez l’arbitre quand il se trompe que faites-vous d’extraordinaire ? Tous les mauvais joueurs en font autant, surtout s’ils sont du genre « enfants gâtés » à qui on n’a rien refusé. Mais quand vous acceptez avec réserve un verdict arbitral qui vous est nettement préjudiciable, vous grandissez aux yeux de tous ceux  qui partagent l’injustice, dont on vous accable à tort. Tous cependant s’émerveillent de votre grandeur d’âme, de votre esprit sportif, de votre magnanimité. Tous se disent : « Voilà l’empreinte d’un homme de … cœur. Il subit une injustice, mais démontre que plus grand encore est son respect pour l’institution, son respect pour l’incontournable présidence arbitrale, devant régler, même imparfaitement, les rapports civilisés et de respect mutuel qui doivent toujours exister entre nous. Il est tristement vrai que n’est pas Vaghjee qui veut !
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