Jalousie : une femme dit avoir été victime d’une «attaque commanditée par une rivale de l’étranger»

Christine, une jeune mère célibataire âgée de 20 ans, allègue avoir été victime d’une sauvage agression le samedi 11 avril de la part d’un groupe mené par une autre femme. La scène «d’une rare violence», dit Christine encore sous le choc,  déroulée devant sa porte à cité La Baie, Baie-du-Tombeau, sous les yeux de sa mère et de sa fille, âgée d’un an. 

Christine confie que sa fille de douze mois a été traumatisée. « Letan line truv banela pe bat mwa, line traumatise, line fer ene kriz, line tombe», raconte la jeune femme.

Depuis Christine n’ose plus mettre le nez dehors de peur de subir de nouvelles agressions. C’est la raison pour laquelle elle a longtemps attendu avant de se décider à demander l’aide de la police. 

Tout ce qui s’est déroulé n’est que le fruit de folles rumeurs, selon Christine : « Je suis accusée à tort d’entretenir des relations avec un homme qui se trouve être l’ex de la femme qui est derrière mon agression.  Je connais cet homme, mais je n’entretiens aucune relation avec lui.  Il ne s’agit que des rumeurs bien alimentées qui se sont rapidement propagées. » 

Poursuivant, Christine nous explique qu’une jeune femme, qui habitait dans le même quartier qu’elle et qui est maintenant à l'étranger, a commencé à l’injurier sur Facebook, la traitant de tous les noms.

«Cette femme était persuadée que je sortais avec son ex. 'Sa garcon mo pape sorti ar li, mo ti zis conne li. So ex pe penser ki mo pe sorti ar li. Depi sa line kumans harcèle mwa'», explique la jeune mère, désemparée.

«Des preuves accablantes en sons et en images»

Une rumeur qui l’a fortement porté préjudice car, selon Christine, la femme qui est à l'étranger est séparée de son ex depuis un an déjà. Celle qui serait derrière son agression, bénéficirait de l’aide de ses amis ici à Maurice. Cette femme a d’ailleurs elle-même fait des aveux dans ce sens, dit-elle. « Li em , line avoye moi message line dir moi ki line avoye dimune pou bate moi. »

Christine nous a fait parvenir des images portant sur des échanges entre elle et la femme qui vit à l'étranger et aussi des bandes sonores dans lesquelles on peut entendre comme elle se fait copieusement insulter.

C’est pourquoi la jeune femme a décidé de se tourner vers notre rédaction. Elle a aussi téléphoné à la police. Une équipe de la station de Baie-du-Tombeau est passée chez elle pour un constat. Entre-temps, Christine dit avoir peur de sortir.