Avec le prix de référence de € 723 (environ Rs 28 900) en 2012, le prix du sucre sur le marché européen chutera de 31 % à partir de 2017. C’est ce que rapporte un récent document sur les perspectives pour les marchés et revenus agricoles de l’Union européenne (UE), qui traite de l’expiration de quota sur le sucre et d’isoglucose le 30 septembre de l’année prochaine.
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Cette année, le prix de la tonne passera à € 495 (environ Rs 19 800) et tombera sous la barre des € 400 (environ Rs 16 000) à partir de l’année prochaine. Le prix plafonnera autour de ce chiffre jusqu’en 2025.
À partir de 2017, le prix du sucre en Europe s’alignera davantage sur celui du marché mondial. Malgré les prix en baisse, l’UE s’attend à ce que la production du sucre raffiné soit près de 18 millions de tonnes en 2025, représentant un bond de 5 % par rapport aux années de quota.
Au cours des cinq dernières années, le prix pratiqué en Europe était de € 185 (enrivon Rs 7 400) la tonne supérieur. Cet écart devrait se resserrer pour tourner autour de € 70 (environ Rs 800) en moyenne à la suppression des quotas. Avec l’effet à la baisse sur le marché mondial, le prix en Europe tournera autour de la barre de € 400. De 2017 à 2025, les prix du sucre seront de € 397, € 395, € 390, € 390, € 401, € 410, € 410, € 401 et € 399.
Depuis les réformes entamées en 2006, où la production de l’EU a été sensiblement réduite, ce bloc régional est devenu un importateur net de sucre. Les importations devraient connaître une chute significative sur la période de prévision et reposeront principalement sur des partenaires commerciaux les plus compétitifs qui ont libre accès aux marchés de l’UE, en prenant en compte le contingent tarifaire et la diminution prévue dans les écarts des prix européen et mondial. Cette situation représentera alors des prix en dessous de la parité.
Isoglucose, probable concurrent du sucre
Le sucre à partir de la canne aura aussi un autre concurrent, l’isoglucose. Cet édulcorant, sous forme de sirop de maïs riche en fructose, rivalise avec le sucre, notamment dans les préparations de boissons gazeuses, de produits laitiers frais et des céréales. Sa forme liquide est, cependant, inadaptée pour d’autres produits où la structure cristalline en sucre granulé est préférée. Si l’isoglucose a fait sa place dans les marchés où le maïs est abondant, la demande en Europe est cependant limitée. Le quota de 700 000 tonnes imposé sera aboli en septembre 2017. Selon les prévisions, l’édulcorant devra passer de 4 % à 11 % des parts de marché en Europe. Outre le fait que l’isoglucose a une saveur qui diffère légèrement, il suscite aussi des inquiétudes dans le domaine de la santé. Au final, ses parts de marché refléteront davantage sur les mœurs de consommation européenne. <Publicité
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