Le ministre singapourien des Transports S. Iswaran a démissionné après avoir été inculpé de 27 infractions dans le cadre d'une enquête de l'organe anti-corruption visant aussi l'un des plus riches résidents de Singapour, a déclaré jeudi le Premier ministre de la cité-Etat.
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M. Iswaran, 61 ans, a présenté sa démission mardi après avoir été officiellement informé des accusations le visant, a indiqué le Premier ministre Lee Hsien Loong.
Il s'est également engagé à restituer l'argent reçu au titre de son salaire et de ses indemnités depuis son arrestation, a précisé M. Lee.
M. Iswaran a été arrêté le 11 juillet 2023 puis libéré sous caution après l'ouverture d'une enquête de l'organe anti-corruption de la cité-Etat, le Bureau d'enquête sur les pratiques de corruption (CPIB).
Le magnat de l'hôtellerie Ong Beng Seng, l'une des personnes les plus fortunées de Singapour, avait lui aussi été arrêté le même jour et libéré également sous caution.
Le ministre est accusé de faits de corruption et d'obstruction à la justice. Il lui est notamment reproché d'avoir accepté des billets offerts par Ong Beng Seng lui permettant d'assister à des événements sportifs.
Lors de sa comparution jeudi devant un tribunal de Singapour, M. Iswaran a assuré qu'il plaiderait non coupable.
"Je rejette les allégations contenues dans les accusations et je vais maintenant m'attacher à laver mon nom", a écrit M. Iswaran dans sa lettre de démission publiée sur le site du cabinet du Premier ministre.
La cité-Etat est considérée comme un des pays les moins corrompus au monde. Afin de décourager la corruption, les ministres singapouriens perçoivent des salaires équivalents aux meilleures rémunérations du secteur privé.
© Agence France-Presse
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