Wensley Jasmin, aussi appelé Coco, reste en prison. Ce plombier de 37 ans a vu sa deuxième motion de remise en liberté sous caution rejetée par la Bail and Remand Court (BRC). Le prévenu est en détention depuis son arrestation, le 6 janvier 2017. Cela, dans le cadre de l’enquête policière suivant la saisie de 2 kg héroïne valant plus de 30 millions.
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La BRC avait rejeté, le 7 février 2018, une première demande de remise en liberté sous caution de Wensley Jasmin. Le magistrat Navish Jheelan a , le 29 mars 2019, rejeté une deuxième demande de remise en liberté sous caution.
La police avait objecté à sa motion du prévenu. Elle a avancé trois raisons : la crainte qu’il puisse (i) s’enfuir, (ii) commettre d’autres délits une fois en liberté sous caution et (iii) manipuler les témoins dans l’affaire. La cour a retenu les objections de la police.
L’enquêteur principal dans l’affaire, a soutenu que Wensley Jasmin a été condamné à payer une amende le 20 mai 2008 par la cour intermédiaire, Cela après avoir été jugé coupable d’avoir vendu de la drogue. En sus, il a ajouté que le prévenu s’est servi d’un portable enregistré au nom d’une autre personne pour contacter un protagoniste dans l’affaire.
Rappelons que le 25 octobre 2016, la brigade anti-drogue, en collaboration avec des douaniers, ont interpellé le policier Arvind Hureechurn avec 2 kg d’héroïne dans sa valise à l’aéroport de Plaisance. La valeur marchande de la drogue est estimée à Rs 30 millions. Un exercice visant à arrêter les contacts locaux s’est avéré sans succès. Le 28 octobre 2016, le policier Arvind Hureechurn est retrouvé mort dans sa cellule, alors qu’il était au centre de détention de Moka.
Trois mois plus tard, soit le 21 janvier 2017, Kamlesh Radha est arrêté en possession de 6 grammes d’héroïne. Le prévenu a, dans une déposition à la police, fait des révélations au sujet de l’arrestation de feu Arvind Hureechurn. Il a aussi avoué sa participation dans l’importation de la cargaison de drogue estimée à Rs 30 millions et a balancé les noms de quatre complices dans l’affaire.
Dans le sillage de cette affaire, plusieurs autres personnes ont été arrêtées dont parmi, Ashish Dayal et le policier Edgar Henri Joly, affecté à l’Anti-Drug and Smuggling Unit.
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