Importation de cannabis : un Russe écope de douze mois de prison 

Il affirme avoir acheté du cannabis pour ses traitements à la gorge. Andrei Kokornikov, un homme d’affaires russe, a été condamné à douze mois de prison devant la cour intermédiaire. La police avait découvert 189,18 grammes de cannabis dans ses bagages à sa descente d’avion en provenance de Dubaï. 

Andrei Kokornikov, âgé de 45 ans, avait plaidé coupable devant la cour intermédiaire pour importation de cannabis. Ce ressortissant étranger avait été interpellé le 2 décembre 2018 à l’aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam. Lors d’une fouille des bagages du Russe, les douaniers ont retrouvé 189,18 grammes de cannabis. La valeur de la drogue est estimée à Rs 113 508. 

Le ressortissant russe était défendu par Me Chetan Baboolall. La poursuite était représentée par le Police Prosecutor Nundloll. La sentence a été prononcée par la magistrate Navina Parsuramen. 

Dans ses dépositions, Andrei Kokornikov a affirmé qu’il était déjà venu à Maurice en octobre 2018 avec son épouse et qu’ils résidaient dans la région Ouest de l’île. Il est venu au pays pour faire du surf, étant passionné de ce sport. Il s’est rendu en Espagne pour un rendez-vous concernant ses affaires. Et c’est à Barcelone qu’il avait acheté cette drogue pour soigner sa thyroïde. Selon ses dires, il n’était pas au courant de l’illégalité de cette drogue à Maurice.

Dans son verdict, la magistrate dit avoir pris en considération les rapports médicaux que le Russe avait produits en cour faisant état de ses diverses maladies. Notamment la thyroïde, la tuberculose et l’hépatite C, entre autres. Ces documents proviennent de la Russie où il suit des traitements. L’accusé avait soutenu qu’il avait acheté cette drogue pour ses traitements de thyroïde.

La cour a également pris en compte qu’il a pleinement coopéré avec la police suite à son arrestation. Il a présenté des excuses et avait réclamé la clémence de la cour. Andrei Kokornikov détient un casier judiciaire vierge. Il a passé au total 421 jours en détention préventive. 

Toutefois, la cour ne peut ignorer le fait que le délit de drogue demeure grave. La cour doit considérer la gravité du délit et les facteurs aggravants avant de prononcer sa sentence, a déclaré la magistrate.