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Ils n’ont pas été promus: huit sergents de police saisissent la Cour suprême

Illustration. L’action des huit sergents est notamment dirigée contre le commissaire de police
Huit sergents de police demandent à la Cour suprême de revoir le dernier exercice de promotion lors duquel 174 sergents, dont 162 hommes, sont passés inspecteurs. La fronde gagne les rangs de la police. Huit sergents de police ont saisi la Cour suprême pour une révision judiciaire des exercices de promotion menant au rang d’inspecteur. Il s’agit de Sanjay Ramessur, Ravindar Seedam, Satish Buljeeon, Pramanand Ram, Dinesh Kumar Gooroovadoo, Maya Dowarakepaersad, Feroze Mudhoo et Amad Nouran Ahamudally. Ils ont retenu les services de Mes Rama Valayden, Neelkanth Dulloo et de l’avoué Kaviraj Bokhoree. Leur action est dirigée contre la Disciplined Forces Service Commission (DFSC) et le commissaire de police (CP). L’affaire a été appelée le lundi 13 juin devant la juge Shaheda Peeroo. La motion a été fixée au 20 juin afin que la DFSC et le CP puissent déposer leur contre-affidavit.

« Amateurisme »

Dans leur affidavit,  les policiers déclarent avoir pris part aux examens, le 21 novembre 2015, au collège Queen Elizabeth, à Rose-Hill. Or, le 16 mars 2016, ils ont été surpris de ne pas voir leurs noms sur la liste de ceux promus au rang d’inspecteur. Liste publiée par le bureau du CP. Ils soutiennent avoir fait de leur mieux aux examens et ne comprennent pas pourquoi leurs noms ne figuraient pas sur cette liste. Plus tard, disent-ils, il y a eu des communications du bureau du CP annonçant la promotion de deux policiers au rang d’inspecteur de police. Les contestataires demandent à la Cour suprême d’émettre un ordre sommant le CP de révéler les points qu’ils ont obtenus aux examens pour le grade d’inspecteur de police. Ils demandent également un ordre pour revoir la correction de leur copie. Ils avancent que le questionnaire a été établi de manière « amateur ». Ils disent ainsi avoir été invités à répondre à des questions portant sur la Dangerous Drugs Act de1986,  loi abrogée par le DDA de 2000. Ils soulignent aussi avoir été invités à répondre sur le Crime Occurrence Tracking System, un logiciel récemment introduit par la police. « Or, ledit système ne figure pas au programme de ces examens », disent-ils. « Nous avons adressé quatre lettres, à travers notre avoué, à la DFSC, réclamant des précisions et l’invitant à statuer s’il est de pratique que certains examinateurs donnent des leçons particulières à des sergents de police. Toutefois, nos lettres sont restées sans réponse », disent-ils.
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