L’Etat réclame des précisions à Rezistans ek Alternativ. Il demande au parti d’apporter des preuves que sir Anerood Jugnauth (SAJ) a bien tenu les propos selon lesquels son fils Pravind Jugnauth allait lui succéder au poste de Premier ministre.
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C’est ce qui ressort de l’audience consacrée à la plainte de Rezistans ek Alternativ contestant la passation de pouvoirs entre SAJ et le leader du Mouvement socialiste militant (MSM) au poste de Premier ministre. C’était en Cour suprême ce jeudi matin 16 mars.
L’audience a aussi été marquée par une motion de Rezistans ek Alternativ pour apporter un amendement à sa plainte pour ajouter que « la violation de la Constitution porte atteinte à ses droits constitutionnels ». L’affaire a été renvoyée au 28 mars pour que l’Etat fasse connaître sa position sur l’amendement apporté par Rezistans ek Alternativ.
Dans une plainte déposée en Cour suprême le lundi 30 janvier, Rezistans ek Alternativ a demandé un «redressement constitutionnel» à la suite de la nomination de Pravind Jugnauth au poste de Premier ministre le 23 janvier. Ce parti estime que cette nomination et celles de tous les ministres sont «anticonstitutionnelles». Les noms des 23 ministres et du Premier ministre sont cités dans la plainte.
Selon Ashok Subron, porte-parole de Rezistans ek Alternativ, SAJ aurait d’abord dû démissionner de l’Assemblée nationale avant que son successeur ne soit désigné.
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