Il a été arrêté lundi par la police de Pope Hennessy pour tentative de meurtre sur la directrice des ressources humaines de l’Information and Communication Technologies Authority. Kreshansingh Ramheet est passé aux aveux. Aux policiers, il explique qu’il devait subir les humiliations et les mauvais comportements de la directrice.
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L’accusé est employé comme vigile à l’Information and Communication Technologies Authority (Icta). Aux enquêteurs, il a raconté en détail les motifs de son geste. Il aurait tenté de brûler vive sa directrice des ressources humaines (DRH). Cet habitant d’Eau-Coulée de 35 ans a affirmé aux hommes de l’assistant-commissaire de police (ACP) Rassen que la DRH avait l’habitude de le dénigrer devant tout le monde et l’insultait à tout va.
« Chaque fois, la dame me réprimandait en me disant que je ne faisais pas mon travail comme il fallait. Elle sortait toutes sortes de prétextes pour m’humilier. Elle me rabaissait devant mes collègues. Lundi, elle m’a insulté. Mo nepli ti kapav tini sa bann imiliasyon-la. Monn rap enn zalimet pou al bril li. J’ai pris de l’essence de ma motocyclette et j’en ai aspergé la dame. Alors que je craquais une allumette pour lancer sur la dame, mes collègues sont intervenus », confie le vigile aux enquêteurs.
Après son interrogatoire, il a été placé en détention. Mardi, il a comparu devant le tribunal de Port-Louis. Il a été inculpé de tentative de meurtre. La police ayant objecté à sa remise en liberté conditionnelle, il a été reconduit en cellule.
Le Défi Quotidien a contacté la DRH, mais celle-ci a refusé de commenter l’affaire. Elle se trouvait à l’Icta lundi. Vers 15 heures, Kreshansingh Ramheet a fait irruption dans son bureau et lui a aspergé le visage d’essence en lui disant : « To rod lamerdma ar mwa mo pou touy twa. »
Kreshansingh craque l’allumette, mais le feu s’est éteint. Alertés par les cris de la directrice, les autres employés accourent à son secours pour maîtriser le vigile. La dame s’est ensuite rendue aux toilettes pour se laver le visage. Elle dit avoir ressenti des douleurs à l’œil et à l’oreille gauches. Elle a été autorisée à rentrer chez elle après avoir reçu les traitements nécessaires. Elle a remis ses vêtements aux policiers pour les besoins de l’enquête.
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