De 2002 à novembre 2016, il y a eu 217 condamnations dans 181 cas traités par l’Icac.
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C’est ce qu’a affirmé Navin Beekarry, vendredi, lors d’une journée de réflexion organisée à l’auditorium Octave Wiehé dans le cadre de l’International Anti-Corruption Day. Parallèlement, le directeur général de la commission anti-corruption a expliqué que 195 personnes sont actuellement poursuivies en Cour dans 129 cas.
Navin Beekarry a indiqué que l’expérience qu’il a acquise lors de son premier passage à l’Icac (2002 à 2005) – il est de retour depuis cinq mois – l’aide dans son travail. « J’ai une nouvelle approche, un nouveau style de travail. Il est vrai que je suis retourné à la commission avec un bagage additionnel et une nouvelle expérience après avoir créé cet organisme en 2002 », a-t-il dit à la presse.
À une question concernant le nombre d’enquêtes menées ces dernières semaines, le directeur général a répondu : « Je ne sais pas si l’Icac dormait. Moi, j’ai une nouvelle approche et un nouveau style. »
De son côté, la présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim, a souhaité « la mise en place d’une nouvelle stratégie » pour renforcer la lutte contre la corruption. « La société civile, les secteurs public et privé ainsi que la population doivent s’unir pour mettre fin à l’impunité. Les personnes pauvres sont les plus vulnérables à la corruption. Les jeunes ont un rôle important à jouer pour combattre ce fléau », a-t-elle déclaré.
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