Le parti de gauche Rezistans ek Alternativ (ReA) a réuni la presse samedi après-midi pour décortiquer le rapport de la commission d’enquête, présidée par l’ex-juge Paul Lam Shang Leen. Ian Jacob, l’un des animateurs de ReA, s’est réjoui du fait que les propositions du parti « ne soient pas tombées dans l’oreille d’un sourd », faisant allusion aux mesures préconisées par rapport au sujet du cannabis.
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« Le rapport de Paul Lam Shang Leen est une ouverture vers le progrès. Les mesures proposées visent à revoir une politique purement répressive, malgré, toutefois, certaines propositions extrêmement graves mentionnées dans le rapport », fait ressortir Ian Jacob. Ce dernier précise que le rapport contient des recommandations qui vont dans le même sens que celles proposées par ReA lorsque les membres du parti ont été appelés à déposer auprès de la commission. Ian Jacob a ensuite fait ressortir que « la voix de ReA a été en partie entendue par Paul Lam Shang Leen, le président de la commission d’enquête sur la drogue ».
L’une des mesures saluées lors de cette conférence de presse est l’institution d’une National Drug Policy Commission préconisée dans le rapport PLSL. C’est une mesure qui, précise Ian Jacob, figurait à l’agenda de ReA pour le scrutin de décembre 2014.
Ian Jacob a, cependant, égratigné le rapport PLSL en soulignant que le document contient des « mesures répressives », dont l’interdiction des cigarettes en prison. « La cigarette n’est pas qu’une drogue légale, mais un fonds de commerce et de monnaie. L’interdiction de la cigarette en prison génèrera peut-être une mutinerie et une révolte incontrôlable. Cette mesure n’est même pas réalisable », dit-il.
Ce dernier a, par ailleurs, souligné que l’éventuelle réintroduction de la peine de mort serait « sensible pour notre société » et que l’accent n’a pas été mis sur la réduction des risques.
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