« Le patient, atteint de Covid-19, aura désormais le choix à Maurice d’accepter ou de refuser le traitement à l’hydroxychloroquine ». C’est ce qu’a affirmé le Dr Zouberr Joomaye, ce mercredi 26 mai. Le conseiller au Bureau du Premier ministre est revenu sur la controverse entourant le traitement à l’hydroxychloroquine pour les patients testés positifs à la Covid-19. Il prenait la parole lors du point de communication du National Communication Committee (NCC) sur la Covid-19 en début de la soirée.
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« Il y a un débat autour de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine qui sont utilisés contre la malaria, le rhumatisme ainsi que des maladies inflammatoires. A Maurice, nous les avons utilisés pour traiter nos patients infectés par la Covid-19. Mais, il y a une controverse suite à la publication d’un article scientifique qui remet en cause l’efficacité du médicament. De ce fait, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a pris la décision de suspendre temporairement les essaies cliniques avec l’hydroxychloroquine (…) », a expliqué Dr Zouberr Joomaye.
Le porte-parole du NCC indique, dans la foulée, qu’avec ce médicament, 322 patients, testés positifs de Covid-19 à Maurice ont été guéris avec succès.
« Le High Level Committee sur la Covid-19, présidé par le Premier ministre a ainsi demandé l’avis médical des spécialistes du ministère de la Santé sur ce médicament. (…) Zot fin rekomand ki OMS pa pe dir aret servi medikaman la ziska maintenan. Nou ban pasian a Moris pou kontigne servi hydrochloroquine ziska nou gagn ban etid ki boku pli konkluante pou guid nou. Ces spécialistes médicaux qui s'occuperont de ces patients donneront à ces derniers une explication éclairée sur les bénéfices et effets secondaires de ce médicament. Les patients auront le choix d'accepter ou de refuser le traitement », a conclu le Dr Zouberr Joomaye.
Rappelons que l’OMS a suspendu temporairement ses essais cliniques avec ce médicament, car son efficacité a été remise en cause. Une décision prise après une publication de la revue médicale britannique The Lancet, dans laquelle les rédacteurs précisent qu’ils ne sont pas convaincus des résultats qu’ils jugent inefficaces et même néfastes dans certains cas.
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