Le service du SAMU de l’hôpital Dr A. G. Jeetoo fonctionne-t-il de façon optimale ? Non, selon certains. Un membre influent de cette unité pense plutôt que le SAMU fait face à un manque de personnel.
Le département du Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU) de l’hôpital Dr A. G. Jeetoo est confronté à un manque de certains matériels et à la panne de certains équipements (bandages, pansements, gaz, gants, seringues, défibrillateur). Ce qui contraint le personnel de cette unité à devoir en «emprunter » à d’autres départements, tel le Casualty.
Les responsables du département du SAMU ont été avertis de cette situation, mais rien n’a été fait pour y remédier, selon un urgentiste. « Faux » nous rétorque un membre influent de ce service. « Il n’y a aucun problème ». Mais selon l’urgentiste, il arrive bien souvent que le responsable de l’approvisionnement des matériels ne s’acquitte pas comme il faut de sa tâche, d’où les problèmes qu’ils rencontrent. Une lettre a même été adressée au ministère et au directeur de cette unité, selon notre interlocuteur. Mais, selon lui, rien n’a été fait.
Un responsable des infirmiers considère lui aussi qu’il n’y a pas de problème, mais plutôt un mécontentement au sein de cette unité par rapport à sa gestion. Ce qui serait à l’origine de la lettre anonyme pour tenter de le nuire. En revanche, il reconnaît que le SAMU fait face à un manque de personnel ce qui fait que des infirmiers, ayant une connaissance de base en médecine d’urgence, qui travaillent dans l’Intensive Care Unit ou qui ont travaillé au SAMU, sont souvent sollicités afin de pallier à la situation. « Il est faux de dire que rien n’a été fait pour remédier aux problèmes qui ont été soulevés », affirme-t-il.
L’urgentiste ne démord pas pour autant. Il maintient que le manque de matériels gène la bonne marche du travail afin de pouvoir donner les traitements appropriés aux patients, particulièrement le week-end. Il évoque également le remplacement des matériels utilisés dans l’ambulance avant une prochaine sortie. Selon lui, le favoritisme qui est pratiqué est source de nombreuses frustrations.
Mais pour le membre influent de cette unité et le responsable des infirmiers, les complaintes qui ont été formulées sont erronées et visent surtout à discréditer le personnel. Concernant le manque de personnel, une source proche du dossier au SAMU indique qu’une demande a déjà été envoyée au ministère de la Santé. Et ce, pour la formation de nouveaux infirmiers pour intégrer le SAMU et celui du service de réanimation. Mais elle n’a pas été agréée jusqu’à présent, selon notre interlocuteur.
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