Marguetson Legentil répondait à trois accusations d’agression, dont une ayant causé la mort de Joseph Darnley Jolicoeur, compagnon de sa nièce. Il a été jugé coupable le 28 décembre 2017 et comparaîtra ce matin en cour intermédiaire pour connaître sa sentence.
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C’est l’heure du verdict pour Marguetson Legentil. Cet ex-habitant de résidences La Cure, surnommé John, sera fixé ce lundi 15 janvier sur son sort. Il avait tué un jeune de 23 ans en novembre 2014 et blessé deux personnes durant une altercation. L’accusé, âgé de 58 ans, avait été jugé coupable le jeudi 28 décembre 2017 devant la cour intermédiaire.
Il avait été jugé coupable de coups et blessures mortels, infligés sans intention de tuer sur la personne de Joseph Darnley Jolicoeur. Ce jeune de Roche-Bois, surnommé Rasta, âgé de 23 ans, était le compagnon de sa nièce. Ce dernier a aussi été jugé coupable de deux autres agressions. Il avait roué de coups, Joekinson Perrine, un charpentier de 27 ans et Florette Perrine, une ouvrière de 50 ans. John avait plaidé coupable devant le magistrat Raj Seebaluck.
C’est en 2012 que Marguetson Legentil, d’origine rodriguaise, débarque à Maurice.
Le jour du drame, il s’est rendu chez sa sœur Florette Perrine, à Batterie-Cassée, Sainte-Croix. Joekinson Perrine, fils de Florette Perrine et des amis étaient présents. Ils étaient cinq à consommer de l’alcool.
Mauguetson Legentil avait un couteau dans son sac. Il l’utilisait pour couper des fruits. Il a sorti l’arme de son sac et s’est mis à frapper aveuglément. L’accusé dit avoir ensuite perdu conscience. Il s’est réveillé à l’hôpital de Moka.
Pas apprécié le bruit des enfants
Plus tard, il a appris que Joekinson Perrine était blessé à l’estomac, alors que sa mère Florette Perrine avait été atteinte à la jambe droite. Joseph Darnley Jolicoeur, lui, avait reçu un coup de couteau en plein cœur. Conduit à l’hôpital, il a rendu l’âme.
La sœur de l’accusé a expliqué à la police que la dispute a éclaté alors que la victime tentait de calmer l’accusé. Ce dernier n’avait pas apprécié le bruit que faisaient des enfants qui jouaient dans la maison. Son frère aurait notamment lancé : « Vini bann… mo pu tapp zot ».
Dans sa déposition, Marguetson Legentil a expliqué que « mo dakor mo finn al pran kuto (…) mo pa kone ki dimoun mo finn pike ».
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