Interview

Hector Tuyau, président de l’Union policière : «Nous traiterons les doléances au cas par cas»

L’Union policière, qui a élu ses membres exécutifs mercredi, a été officiellement enregistrée le jeudi 26 janvier. L’ASP Hector Tuyau, président de ce syndicat, martèle qu’ils feront tout pour que les droits des policiers soient respectés et leurs conditions de travail améliorées. 

Publicité

Vous êtes le premier président du syndicat des policiers. Comment le vivez-vous ?
Je suis pleinement satisfait, car la lutte a été longue avant d’en arriver là. Celle-ci a d’ailleurs débuté en 1982, après l’annonce de sir Anerood Jugnauth à l’effet qu’il y aurait un syndicat pour la police. En 2012, nous avons déposé une plainte en Cour pour contribuer au combat des policiers dans la revendication de leur droit de se syndiquer.

J’avais même été convoqué devant un comité disciplinaire mais je n’ai pas cédé. Dès aujourd’hui (le jeudi 26 janvier, NdlR), nous pouvons commencer à travailler légalement pour le combat. Nous ferons tout pour que les droits des policiers soient respectés et leurs conditions d’emploi améliorées.

Quelles sont vos missions ?
Il faut d’abord se pencher sur les doléances des policiers en traitant au cas par cas. Car les problèmes diffèrent d’un policier à l’autre. À titre d’exemple, un membre de la Special Supporting Unit ne sera pas confronté au même type de problèmes que rencontre un officier de la brigade antidrogue. Il faut examiner leurs demandes. Je suis convaincu que nous trouverons des solutions.

Je demande d’ailleurs au commissaire de police de respecter les conditions relatives aux Extra Duties. Je réclame aussi une Enquiring Allowance pour les policiers. Nous militons également pour percevoir un meilleur salaire. Je demande aux policiers de venir me voir pour me faire part de leurs soucis. Nous allons les défendre. L’Union policière les aidera à avoir de meilleures conditions de travail. Notre combat a déjà commencé.

Que pensez-vous d’un travail en commun avec l’inspecteur Bhoojawon ?
C’est regrettable que l’inspecteur ait déserté le combat. Je ne peux pas forcer quelqu’un à se joindre à nous s’il ne veut pas. Nous sommes dans un pays démocratique.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !