La grâce présidentielle obtenue par le fils du Commissaire de Police, Chandra Prakash Dip continue à faire des vagues. « Si la sentence prononcée contre Chandra Prakash Singh Dip a été suspendue, celui-ci n’est donc pas un condamné. Comment a-t-il pu être gracié ? Il y a eu viol de la Constitution », a déclaré l’avocat José Moirt lors d'une conférence de presse de Linion Pep Morisien cet après-midi.
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L’homme de loi remet en question l’intégrité de notre système et parle d’un « case explosif » pour l'État.
« Le timing est important. Je rappelle que le 18 novembre dernier, la demande [de Chandra Prakash Dip] pour avoir recours au Privy Council a été rejetée. Il a demandé de suspendre sa sentence. Et, d'après nos renseignements, c'est le 20 décembre qu'il a été gracié. Or, la sentence a été suspendue. Par conséquent, il n'est pas un ‘convict’ », a déclaré José Moirt, qui avait à ses côtés d’autres membres de LPM.
Chandra Prakashsing Dip, ancien auditeur auprès de De Chazal Du Mée (DCDM), a obtenu la grâce présidentielle le 20 décembre dernier. Cela, suivant les recommandations de la Commission de pourvoi en grâce. La peine de 12 mois de prison qui lui a été infligée, le 26 février 2018, par la cour intermédiaire, a été commuée en une amende de Rs 200 000. Ceci, dans une affaire d’entente délictueuse pour commettre une fraude au préjudice de la compagnie The Diadeis Maurice Ltée. Le fils du CP avait fait appel et avait ainsi pu éviter la prison.
Cette décision de la Commission de pourvoi en grâce, avalisée par le bureau de la présidence de la République, est décriée par un bon nombre de personnes.
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