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Fouille corporelle : des téléopérateurs obtiennent Rs 100 000 chacun

Des employés de Generation contact+ disent avoir été mis à nu devant une baie vitrée de la cybertour en 2007

 

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Le litige opposant 22 employés du centre d’appels Generation Contact + à l’État et à trois policiers a pris fin mardi 20 mars. Les diverses parties sont parvenues à un accord à l’amiable, donnant ainsi une compensation de Rs 100 000 à chacun des plaignants. 

L’affaire a été appelée mardi en Cour suprême devant le juge Asraf Caunhye. Me Shakeel Bhoyroo, Acting Senior State Counsel, a annoncé qu’un accord avait été conclu entre les deux parties et que les plaignants recevront chacun Rs 100 000 de dédommagement. Au total, l’Etat aura donc à débourser Rs 2 200 000.  L’avocat a déclaré que c’est l’État qui s’acquittera des frais de l’affaire. 

Les plaignants, qui sont des téléopérateurs, réclamaient chacun des dommages de Rs 1 million (Rs 22 millions). Ils étaient représentés par Me Jean Claude Bibi. 

Me Gavin Glover, Senior Counsel, assurait les intérêts des trois policiers. Il a formulé une motion pour que ses clients soient mis hors de cause. Il n’y a eu aucune objection à sa demande. 

Les faits ont eu lieu il y a plus de dix ans. 22 employés du centre d’appels Generation Contact + avaient affirmé, dans leur plainte, avoir été mis à nu devant une baie vitrée à Ébène, le 8 octobre 2007, à la demande de trois policiers. Ces derniers étaient venus enquêter sur le vol d’un portable. 

Dans leur plainte, les plaignants indiquent que les femmes ont été fouillées par une policière de la Major Crimes Investigation Team (MCIT) et qu’elles ont été obligées de se dévêtir et de sautiller sur place. Elles relatent aussi avoir été touchées aux parties intimes. Les hommes, eux, auraient été fouillés par les policiers de Rose-Hill. Un traitement qu’ils jugent « humiliant et dégradant ». Le téléphone disparu est, lui, resté introuvable.

En réponse à la plainte, les policiers avaient soutenu dans leur défense que les plaignants se sont volontairement soumis à la fouille corporelle et qu’ils ne semblaient ni choqués ni terrifiés. Ils ont nié avoir mal agi ce jour-là.

 

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