Economie

Fonds publics: Les investissements gouvernement aux non rentables

Rs 6,6 milliards. C’est le montant investi par le gouvernement qui n’a jusqu’à présent pas été rémunéré. Ces investissements ont été consentis dans des entités comme BPML, la SPDC ou la CWA, entre autres. Parmi les investissements publics qui n’ont guère rapporté, il y en a certains qui datent de plusieurs décennies. C’est le cas par exemple du Business Parks of Mauritius Ltd (BPML), où Rs 1,1 milliard ont été investies par le gouvernement entre 2001 et 2009. BPML s’est notamment forgé un nom dans le développement de la cybercité d’Ébène et des cybertours. Les activités principales de BPML sont notamment la location de bureau et locaux industriels, la location/vente de terrains, la construction et la gestion des parcs d’affaires ou encore la location de salle de conférence. Mais les investissements effectués entre 2001 et 2009 se sont avérés non-fructueux jusqu’à la fin de 2014. On se souviendra d’ailleurs d’un rapport commandé par l’ancien gouvernement en 2010, qui pointe du doigt la gestion de BPML. Un document qui évoque le « wishfulblindness » adopté par BPML concernant certains locataires de baux dans la cybercité. Précédemment, en 2005, un ‘Fact-Finding Committee’ a également été institué pour enquêter sur des allégations de maldonnes à BPML. À la State Property Development Company Ltd, Rs 663 millions y ont été investies entre 2001 et 2004, mais jusqu’en 2014, ils n’avaient produit aucun bénéfice. Le gouvernement y détient 99 % des actions de la SPDC. Cette dernière a pourtant à son palmarès des projets phares comme le Front de mer de Port-Louis ou celui de Mahébourg. Les Rs 538 millions placées au sein de la Mauritius Post entre 2001 et 2005 n’ont également pas été productives. [col-md-4]Les fuites sont beaucoup plus importantes à la Central Water Authority. Rs 962 millions ont été investies dans ce corps para-étatique de 1993 à 2012. Au Central Electricity Board, les Rs 670 millions consenties par le gouvernement en 1992-1993, restent à être rentabilisées, entre autres.[/col-md-4] [col-md-4]Au Bureau de l’Accountant General, on souligne que les investissements dans le secteur public ont différents objectifs. « Certains des investissements réalisés étaient à des fins sociales, sans espoir de retour sous forme d’espèces ou de dividendes, par exemple la NHDC, le CEB, ou la CWA », dit-on.[/col-md-4] [col-md-4]Toutefois, on soutient qu’un ‘dividend policy framework’ est actuellement en cours d’élaboration pour les entreprises qui sont soit détenues soit contrôlées par le gouvernement, en tenant compte de leurs exigences en matière de flux de trésorerie, stratégie d’investissement, arriérés de prêts, ou découverts bancaires.[/col-md-4]
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