Economie

FMI : Maurice a la plus faible distorsion de l’emploi

Maurice s’en sort bien au niveau de la distorsion structurelle de l’emploi.

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Selon un nouvel indice sectoriel du régime du travail en combinant l’emploi et sa contribution à la valeur ajoutée, Maurice se trouve à la première place au niveau international. Cependant, en référence au niveau de vie, soit le logarithme du revenu brut par habitant en parité au pouvoir d'achat, le pays se retrouve à la 10e position.

C’est ce qui ressort d’une étude du Fonds Monétaire International (FMI), intitulée Référencement de la distorsion structurelle : productivité sectorielle, changement structurel et croissance.

Selon les auteurs de l’étude, il s’agit d’un nouvel indice sectoriel du régime du travail en combinant l’emploi et sa contribution à la valeur ajoutée. L’indice a une étroite corrélation entre la croissance sectorielle et les heures supplémentaires. Avec un taux de l’indice de 0,09, Maurice se retrouve en ex-æquo avec les Pays-Bas, le Japon et l’Espagne   
« Nous proposons cet indice de distorsion structurelle et des analyses empiriques et théoriques.

Nous démontrons que ces déformations sont négativement corrélées avec la croissance, que le secteur agricole constitue l'un des principaux déséquilibres dans les pays développés et qu’en général dans les pays développés, les distorsions sont plus grandes que dans les pays avancés.

Les résultats de régression indiquent que l’élément déterminant de ce déséquilibre est le niveau d’instruction. La réussite scolaire est nécessaire pour la mobilité du travail. Les faits montrent que la liberté politique et économique, des réformes agricoles, commerciales, bancaires peuvent réduire les distorsions structurelles bien que leurs effets dépendent des régions et du niveau de développement. Nos résultats confirment qu’il faut promouvoir l’éducation, réduire les régulations protégeant des monopoles sectoriels, favoriser l’inclusion commerciale et financière et aider les nouveaux arrivants à monter leur entreprise », disent-ils.  

Alors que, ajoutent-ils, plusieurs économistes considèrent toujours que la formation de capitaux est essentielle à la croissance et plaident pour des politiques favorisant l’épargne, un nombre croissant de leurs confrères pensent autrement. Ces derniers sont d’avis que l’innovation et des investissements dans le développement des compétences et aptitudes dans le capital humain sont des éléments-clés dans l’amélioration de la productivité et de la croissance.

 

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