« Que tous les partis politiques, ayant bénéficié du financement du défunt groupe BAI, lui rendent cet argent.
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Cela aidera au remboursement des clients du Super Cash Back Gold (SCBG) et de la Bramer Asset Management (BAM). » Rezistans ek Alternativ n’y est pas allé de main morte. Face à la presse samedi, Ashok Subron a laissé entendre que tous les partis politiques traditionnels étaient « coupables » dans cette affaire. « Nous blâmons le Parti travailliste particulièrement, la FSC… Le gouvernement est aussi coupable de cette pagaille, avec ses fausses promesses », dit-il. La solution, a fait ressortir Ashok Subron, « n’est pas l’aide de l’Inde ».
« Nous nous posons déjà des questions sur le rôle de l’Inde dans la région concernant Agalega. Nous sommes contre l’idée que le Premier ministre sollicite l’aide financière indienne pour les clients du SCBG et de la BAM », souligne-t-il. Et d’ajouter que « Maurice peut trouver cet argent autrement ». « Nous proposons que le gouvernement impose une Ad Hoc Levy sur les compagnies du secteur financier. Cet argent pourra en partie rembourser ces clients.
L’article 88 de l’Insurance Act prévoit déjà la création d’un Compensation Fund. Les parlementaires, actuels et anciens, auraient dû verser un pourcentage de leur pension parlementaire dans ce fonds », a-t-il déclaré. À une question de Le Dimanche/L’Hebdo, Ashok Subron dira que Rezistans ek Alternativ « n’a jamais reçu une roupie de la BAI ni d’autres compagnies privées ».
Stéphan Gua souhaite, lui, que le Premier ministre dissipe les doutes concernant l’intérêt de l’Inde pour Agalega. Il réclame la publication de tous les accords bilatéraux entre l’Inde et Maurice et du Memorandum of Understanding (MoU).
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