Fin tragique d’une octogénaire : elle est gravement brûlée suite à une fuite de gaz

Une fuite de gaz est à l’origine de la mort de Pavadama Bapayya. Cette habitante de Beau-Vallon, Mahébourg âgée de 81 ans, était dans sa cuisine lorsqu’il y a eu une explosion, le 17 avril. La retraitée avait été retrouvée inconsciente avec de graves brûlures. Elle avait inhalé du gaz. Admise à l’hôpital, l’octogénaire a poussé son dernier souffle dimanche soir.

C’est en début de soirée, il y a douze jours que l’incident s’est produit. En effet, Pavadama Bapayya était dans la cuisine préparant à dîner quand il y a eu un grand bruit. Deepti Bappaya, la petite fille de la victime explique qu’elle était non loin lorsqu’elle a sursauté. « J’ai entendu un bruit assourdissant provenant de la cuisine », dit-elle. Sentant le danger, elle a alerté ses proches. Elle s’est ensuite rendue dans la cuisine. « Ma grand-mère avait subi des brûlures », poursuit-elle.

La police de Mahébourg et les sapeurs-pompiers ont été mandés sur place. En arrivant sur les lieux, les secouristes ont vu de la fumée sortir de la pièce. Les pompiers sont intervenus, mais lorsqu’ils sont entrés dans la maison, il n’y avait pas de feu mais une forte odeur de gaz. Ils ont parlé avec la blessée. Elle leur a dit qu’elle a entendu un grand bruit et qu’elle a été prise de panique. La victime qui suffoquait pour avoir inhalé du gaz, a été immédiatement prise en charge par les secouristes.

La bonbonne de gaz a été enlevée par les policiers. L’octogénaire a été transportée à l’hôpital de Mahébourg avant d’être transférée aux soins intensifs des grands brûlés à l’hôpital de Candos.

Des techniciens du Central Electricity Board sont venus sur place. Ils ont constaté qu’il n’y a aucune défaillance électrique dans la demeure de la victime. Selon les éléments de cette enquête il y a eu une fuite de gaz dans le tuyau de raccordement. Depuis cet incident, la famille est restée au chevet de la victime. Mais dans la nuit du 28 au 29 avril, l’octogénaire a rendu l’âme.

L’autopsie pratiquée lundi par le No. 1 du department medico-légal de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin a révélé que la victime a succombé à une septicémie. Elle avait été brûlée à 40 % de son corps.